La presse française voit le Maroc comme « dernier espoir » pour l’Afrique et le monde arabe au mondial

Hoalid Regragui, sélectionneur de l'équipe marocaine de Football
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Le Match des huitièmes de finale de la Coupe du monde, qui opposera mardi 6 décembre 2022, la sélection marocaine à son homologue espagnole, retient particulièrement les commentaires de la presse française, qui voient dans les Lions de l’Atlas « un dernier espoir » pour l’Afrique et le monde arabe.

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Le Monde écrit que face à l’Espagne, le Maroc “a rendez-vous avec son histoire”, soulignant que les Lions de l’Atlas visent une qualification inédite en quart de finale du Mondial.

Pour le journal, il s’agit d’un huitième de finale aux allures de derby, ajoutant qu’à ses joueurs, tombeurs de la Belgique et du Canada au premier tour, le sélectionneur national, Walid Regragui, veut faire intégrer le mantra suivant :  »Pas de complexe, pas de regret, et jouer au football », relève le grand tirage.

Le Figaro voit dans cette confrontation un « match aux saveurs particulières » et un « événement majeur » en dehors de la pelouse.

Pour Sud Radio, seul le Maroc, s’il bat l’Espagne, peut désormais éviter une répétition des scénarios de 2018 ou 2006, quand les quarts de finale avaient tourné au duel Europe – Amérique du Sud, relevant que « les adeptes de l’inattendu pousseront derrière le Maroc, à la fois séduisant dans le jeu et solide en défense dans les phases de poules ».

Avec sur les ailes les techniques Sofiane Boufal et Hakim Ziyech, ils ont les moyens de contrer les Espagnols. Et au milieu, en sentinelle devant sa défense, Sofyan Amrabat, en grande forme, semble pouvoir gêner les transmissions et dérégler le jeu de passes de l’Espagne, remarque Sud Radio.

Sous le titre “Coupe du monde 2022 : le Maroc de Regragui rêve d’exploit”, Le Point souligne pour sa part que fort de joueurs à la fois séduisants dans le jeu et solides en défense, le Maroc a l’occasion de réaliser le meilleur parcours de son histoire avec une victoire, avec en face une équipe espagnole, qui malgré une défaite face au Japon a montré de très bonnes dispositions durant la phase de groupes, s’affirme comme un véritable obstacle.

Selon l’hebdomadaire français, une des « grandes richesses » du football marocain est la diversité de sa diaspora, incarnée par des joueurs venant d’horizons différents, pour un football aux influences espagnoles, françaises, hollandaises, belges en grande partie, estimant qu’il s’agit d’un contexte idéal pour l’entraîneur Regragui, qui, au-delà de son palmarès et du fait d’être polyglotte, est reconnu pour sa gestion très pédagogue et pragmatique de ses joueurs.

Pour preuve, la gestion des cas Ziyech et Mazraoui, qui affichent leur meilleur visage depuis leur retour en sélection et s’affirment comme des leaders naturels des Lions de l’Atlas, note Le Point.

Première équipe africaine à terminer en tête de son groupe depuis le Nigéria en 1998, avec sept points, et un but encaissé, faisant des Lions de l’Atlas la « meilleure défense » de ce premier tour, le Maroc a été à la hauteur des attentes et a emmagasiné le maximum de confiance, avant d’entamer les matchs à élimination directe, relève-t-on, ajoutant que la sélection marocaine s’appuie sur une “forte assise défensive” autour de la charnière centrale Aguerd-Saïss et un dense milieu, où Amrabat réalise un excellent mondial.

Le Parisien note, de son côté, que premiers du groupe F, les « Lions de l’Atlas ne veulent pas s’arrêter là lors du deuxième 8è de finale de Coupe du monde de leur histoire ».

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