Polisario-Algérie-Maroc : La bave du crapaud n’atteindra pas le drapeau !

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Respecter les règles d’éthique, les règles de bonne conduite. Rester politiquement correct, dans ses actes, dans son propos. Respecter les valeurs qui distinguent l’humain de l’animal. Et tout simplement se respecter soi-même… Que ne nous a-t-on, enfants, rebattu les oreilles avec ces beaux principes que nous avons fini, adultes, par intégrer… Les intégrer et veiller à nous y tenir, alors que cela devient de plus en plus difficile, ces principes n’ayant quasiment plus cours aujourd’hui… 

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Comment rester correct, respectueux de l’éthique et des valeurs, face à ce qui s’est passé le 28 novembre dernier (2020), place de la République à Paris, lors de la manifestation des Marocains de la diaspora en soutien à leur pays et à son intégrité territoriale ?

C’était une manifestation qui devait permettre à des Marocains vivant loin de leur pays d’origine d’exprimer leur patriotisme, leur solidarité et leur appui aux décisions prises pour la défense du territoire national. Un droit des plus légitimes. 

Une manifestation qui se voulait pacifique et à laquelle sont donc venus les manifestants avec leur seul drapeau à la main. Rien de plus.

Or, voilà que pas moins de six bus (par qui donc affrétés ?) déversent des hordes de malabars, dont quelques-uns en tenue militaire, armés de grosses battes, de barres de près d’un mètre de long et d’armes blanches, qui foncent droit vers la manifestation pacifique.

Ces hommes de main -prétendument présentés comme étant exclusivement des éléments du Polisario, mais dont la majorité brandissait le drapeau algérien et parlait le dialecte algérien- avaient clairement débarqué place de la République pour semer la terreur. Ce à quoi ils se sont aussitôt employés, assénant de violents coups de battes aux plus âgés des manifestants, s’attaquant honteusement aux femmes pour leur arracher le drapeau du Maroc et, proférant insultes et menaces (une photo dans notre dossier de cette semaine montre l’un d’eux faire mine de tirer sur la foule avec un revolver)…

Puis, ne s’arrêtant pas là, ces abjects rustres, qui n’ont ni foi ni loi, sont allés jusqu’au bout de leur infamie, mettant le feu au drapeau du Maroc en hurlant: «one, two, three, viva l’Algérie»… Et voilà l’identité des vrais organisateurs de ce raid et de cet autodafé ignoble, révélée !

Les manifestants de la diaspora marocaine, pris de court car n’étant pas venus pour en découdre avec qui que ce soit, ont malgré tout fait face à cette agression des adversaires du Maroc qui montre combien est immense leur dépit, suite à leur cascade de défaites, tant diplomatiques que sur le terrain.

Dépit et rage que les «loosers» du Polisario et du régime algérien ont laissé voir au monde entier, ce jour-là. 

Certes, nul n’ignore leurs méthodes brutales de dictateurs affirmés. 

Le régime d’Alger n’a eu de cesse de les appliquer au vaillant peuple algérien, qui a souffert en silence pendant près de 60 ans, avant que le Hirak ne fasse entendre la vraie voix populaire… Méthodes qu’ils retournent contre eux-mêmes parfois (les deux tiers des ex-piliers de ce régime ne croupissent-ils pas  en prison aujourd’hui ? Y compris l’ex-grand Manitou de l’armée et la sécurité militaire, le Général Mediene…).  

Et le Polisario, disciple de son maître, a suivi la même voie, appliquant ces méthodes à ceux qu’il dit être les siens, qu’il soumet depuis 45 ans à une interdiction de quitter la prison à ciel ouvert qu’est Tindouf, et qu’il exécute sommairement dès qu’ils osent afficher leur opposition. 

Certes donc, nul n’ignore les méthodes brutales de ces dictateurs… Et les Marocains qui supportent leur hargne perpétuelle et la fixation maladive qu’ils font sur le Maroc, depuis un demi-siècle, ignorent ces méthodes encore moins que quiconque…

Mais de les voir ce 28 novembre 2020 s’attaquer, tels des chiens enragés, aux concitoyennes de la diaspora et au drapeau national, pousse à jeter au sol tous les beaux principes si consciencieusement inculqués !  

Brûler le drapeau marocain, c’est brûler nos cœurs. Oui, mais si cela avait été le fait de n’importe qui d’autre. Venant de ces potentats et de leurs troufions et mercenaires, même ce geste est vite atténué par ce que nous savons d’eux.   

N’ont-ils pas brûlé vifs des êtres humains ? Ce n’est pas loin. Il y a à peine un mois et demi, le 19 octobre dernier, deux malheureux jeunes orpailleurs sahraouis ont été transformés en torches vivantes par l’armée algérienne dans une tranchée des environs des camps de Tindouf.

Brûler des êtres humains, brûler un drapeau… Pour ces despotes, ce n’est que routine.

Quant aux patriotes marocains, quelle que soit la souffrance et l’indignation qu’ils éprouvent face à la vile agression contre leur drapeau, qui symbolise une nation de 14 siècles, ils n’ont qu’un mot en réponse à cette agression: «La bave du crapaud n’atteindra pas le drapeau !». 

Bahia Amrani

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