Transport touristique : Les professionnels haussent le ton

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Les transporteurs touristiques ne décolèrent pas. Ils brandissent la menace de tenir, incessamment, un sit-in de quatre jours pour faire entendre leur voix…

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La colère monte du côté des transporteurs touristiques. La fédération nationale du transport touristique, affiliée à l’Union générale des entreprises et professions(UGEP), a en effet décidé, ce mardi 3 septembre, de hausser le ton en organisant dans les jours qui viennent un sit-in de 96 heures à Casablanca pour exprimer le ras-le-bol des transporteurs touristiques face à une pratique «illégale» qui s’exerce au vu et au su de tous ainsi qu’à la multiplication des chauffeurs clandestins. Ces derniers qui, selon les protestataires, ont investi le secteur. Mohamed Dahbi, SG de l’UGEP, déclare  en effet qu’il s’agit là d’un phénomène qui s’est amplifié ces dernières années et qui pousse donc aujourd’hui les professionnels à tirer la sonnette d’alarme sur l’anarchie qui règne dans le secteur du transport touristique notamment dans certaines villes du pays.

Pour l’heure, aucune date n’a encore été fixée, cependant les transporteurs ne cachent pas leur mécontentement et n’hésitent pas à le faire savoir. Ainsi, le mardi 3 septembre, près de 160 transporteurs ont tenu un sit-in devant la Wilaya de la région de Casablanca-Settat. Leur objectif: dénoncer les retombées négatives sur leur activité et réclamer l’ouverture d’un dialogue avec les professionnels du transport touristique.

Ce mouvement de protestation, qui a réuni des transporteurs, venus de différentes régions du pays, visait notamment à interpeller le wali, Said Ahmidouch, sur les difficultés rencontrées par les professionnels du transport touristique dans la région de Casablanca-Settat.

A ce sujet, indique encore le SG de l’UGEP, «Cela fait plus d’un mois que les professionnels de Casablanca ont demandé au wali d’ouvrir un dialogue sur leur dossier revendicatif. Cependant, celui-ci n’a pas encore donnée suite à leurs lettres». Ce qui a poussé, a-t-il dit, les manifestants à demander l’intervention du ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit pour débloquer la situation.

Au centre de leurs revendications: les membres du bureau régional de la fédération nationale du transport touristique à Casablanca ont évoqué, entre autres, la question de l’attribution des autorisations TGR (catégorie relative au Taxi Grande Remise) et TLS (catégorie relative au transport Léger Spécial).

«Nous demandons que les opérateurs de Casablanca puissent aussi bénéficier de l’autorisation TGR comme c’est d’ailleurs fait dans d’autres villes du royaume. On demande aussi la mise en application de ce qui a été décidé lors des réunions ayant été tenu au ministère du transport notamment en ce qui concerne les TLS», explique, par ailleurs un opérateur à Casablanca.

Et ce n’est pas tout : les manifestants ne tolèrent pas non plus que les transporteurs touristiques ne puissent pas avoir des emplacements pour stationner leurs véhicules devant les hôtels et les sites touristiques. Ils déplorent des agissements de certains chauffeurs de taxis qui travaillent à proximité des grands hôtels de Casablanca. «Plusieurs incidents ont eu lieu entre les transporteurs touristiques et les chauffeurs de taxi, qui n’hésitent pas de bloquer les professionnels du transport touristique devant les hôtels. Ce qui n’est pas sans nuire à l’image du tourisme dans la région de Casablanca-Settat», conclut Mohamed Dahbi, qui se dit mécontent du mutisme des autorités locales quant à ces incidents.

 

 

 

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