Un parterre de choix pour un hommage posthume à Ali Yata

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La Fondation Ali Yata a réuni, vendredi 15 septembre 2017 à Casablanca, un parterre de choix pour un hommage posthume au leader politique et à l’homme de médias feu Ali Yata, à l’occasion du 20ème anniversaire de sa disparition. 

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Des personnalités ayant accompagné, côtoyé ou observé le parcours du leader charismatique ont pris, tour à tour, la parole pour des témoignages pleins d’affection et d’estime à l’endroit du défunt, qui a laissé, derrière lui, une trace indélébile dans la vie politique et l’éclosion de la presse partisane.

Le président de la Fondation, Moulay Ismail Alaoui, a, d’emblée, souligné que la conférence «La politique et la presse : l’expérience de Ali Yata» est une opportunité pour se remémorer et mettre en exergue l’héritage et les valeurs qui ont fait l’école Ali Yata.  Cette rencontre peut aider à tirer un nombre d’enseignements en répondant aux questionnements actuels, a-t-il dit, notant que la Fondation prévoit tout un programme pour se pencher sur des sujets politiques, culturels et sociaux, à la lumière du legs de Ali Yata.   Aux yeux de Moulay Ismail Alaoui, la politique et la presse sont indissociables, en ce sens que l’une alimente l’autre dans une sorte de relation dialectique.

En tant qu’observateur et scrutateur de la vie politique, le journaliste-écrivain Khalil Hachimi Idrissi a fait remarquer qu’après avoir confronté ses valeurs à la réalité marocaine complexe, Ali Yata a pris conscience de la nécessité d’une révision politique, ce qui l’a qualifié, par la suite, à contribuer, de manière profonde, à la favorisation de compromis politiques.

De son côté, l’homme de médias Mohamed Berrada a mis l’accent sur le symbole que représentait Ali Yata, qui a donné des leçons dans le patriotisme et le loyalisme et placé la presse au cœur du combat pour la démocratie.  Après avoir rappelé les difficultés qu’il a rencontrées au moment de l’édition des journaux du parti,  Berrada a fait remarquer que le défunt n’a jamais considéré la presse comme un tremplin pour le gain matériel ou la célébrité, mais un moyen pour l’éducation à la citoyenneté et raviver l’esprit du militantisme politique.

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