Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé, jeudi 29 octobre, que le plan vigipirate, dispositif de lutte contre le terrorisme, a été porté à son niveau le plus élevé « urgence attentat” sur « l’ensemble du territoire national », suite à l’attaque perpétrée en début de matinée dans la basilique de Nice, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés.
Le chef du gouvernement, qui s’exprimait devant l’Assemblée nationale quelques heures après cette attaque, a également indiqué que le président Emmanuel Macron va convoquer, vendredi matin, un conseil de défense et de sécurité nationales.
Le plan Vigipirate est composé de trois niveaux: « vigilance » qui est le plus bas, « sécurité renforcée/risque attentat » quand la menace est élevée et enfin « urgence attentat » qui est le plus élevé. Ce dernier est déclenché en cas de menace imminente d’un acte terroriste ou à la suite immédiate d’un attentat.
Une attaque à l’arme blanche perpétrée vers 9 heures du matin (GMT+1), à l’intérieur de la basilique de Nice, en plein centre de Nice, a coûté la vie à deux femmes et un homme. Son auteur, connu des services de sécurité, a été blessé par balles et évacué vers un hôpital.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste », « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
L’enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Le président Emmanuel Macron ainsi que son ministre de l’intérieur Gérald Darmanin sont attendus sur place.
Une minute de silence a été observée à l’Assemblée nationale, en hommage aux victimes de cette attaque, qui intervient deux semaines après l’attentat ayant visé, en région parisienne, un professeur de collège tué par un jeune réfugié tchétchène.