Les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut conseil d’Etat et le Parlement de Tobrouk, visant à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations pour mettre fin aux conflits entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies le 8 septembre 2020 à Bouznika.
Les deux délégations avaient tenu le 6 septembre, les premières séances de ce dialogue, au terme desquelles elles avaient exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances des citoyens libyens.
Elles avaient également salué la volonté sincère et le souci du Maroc de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d’aboutir à une solution de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et de permettre de faire face à la souffrance du peuple libyen et de s’acheminer vers l’édification d’un État fort et stable.
L’engagement du Maroc salué
Le rôle du Royaume dans le lancement du dialogue libyen a été bien accueilli à l’échelle internationale, notamment par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) qui a salué lundi le “rôle constructif” du Royaume qui, depuis le début de la crise libyenne, a contribué aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.
De son côté, l’Union Africaine (UA) a salué les efforts du Maroc qui a réuni les représentants du Parlement et du Haut Conseil d’État libyens dans l’objectif de relancer le processus d’une solution politique à la crise libyenne.
Pour sa part, l’Union Européenne (UE) s’est dit “reconnaissante au Maroc pour son rôle actif” dans la résolution du conflit libyen, par l’intermédiaire de son porte-parole, Peter Stano, mardi à Bruxelles.
A son tour, la Ligue Arabe a salué les efforts déployés pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes, affirmant, dans un communiqué, qu’elle “suit le cours du dialogue libyen qui a débuté dimanche à Bouznika, au sud de la capitale marocaine, Rabat, à l’invitation du Royaume du Maroc, et qui a réuni les délégations du Parlement libyen et du Haut Conseil d’État, dans le but de faire avancer la voie d’une solution politique suivant la référence de l’accord de Skhirat et de faire le suivi des diverses initiatives proposées visant à parvenir à la résolution pacifique souhaitée de la situation dans le pays”.
La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a, quant à elle, salué l’encouragement de SM le Roi Mohammed VI pour un dialogue constructif qui crée les conditions de la restauration et du renforcement de la paix et de l’harmonie nationale à travers des discussions fraternelles.
Quelles solutions à la crise libyenne?
Le dialogue libyen dont les travaux se sont déroulés à Bouznika, intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut Conseil d’Etat libyen, Khaled Al Mechri et du président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à l’invitation du président de la Chambre des représentants du Maroc. Il fait également suite à la visite au Maroc de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les parties libyennes, ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux afin de trouver une solution à cette crise.
Au terme de la première journée, les deux délégations avaient exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances du citoyen libyen. Elles avaient également salué la volonté sincère et le souci du Royaume du Maroc de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d’aboutir à une solution de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et permettre de faire face à la souffrance du peuple libyen et de s’acheminer vers l’édification d’un Etat fort et stable.
Intervenant en ouverture de ce dialogue, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait souligné que la dynamique positive observée dans le dossier libyen, consécutive notamment au cessez-le-feu et à la présentation d’initiatives par les parties libyennes, est susceptible de préparer le terrain pour avancer vers une solution à la crise libyenne. Bourita avait insisté, à cet égard, que la solution à la crise libyenne repose sur trois principes fondamentaux, à savoir le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l’égard des capacités du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des représentants libyenne, en tant qu’Institutions légitimes, de surmonter les épreuves et d’engager en toute responsabilité un dialogue dans l’intérêt du pays.
Le dialogue libyen intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à l’invitation du président de la Chambre des représentants du Maroc. Il fait suite également à la visite dans le Royaume de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les parties libyennes, ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux afin de trouver une solution à cette crise.