Les réseaux sociaux sont enflammés par la nouvelle de l’enlèvement d’une fillette à Casablanca, toutefois, les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) viennent d’exclure dans un communiqué, ce lundi 17 août, l’hypothèse de son enlèvement ou de sa séquestration.
En effet, les services de la DGSN ont pris connaissance d’un post publié sur Facebook faisant état de l’enlèvement d’une fillette dénommée Maroua à Casablanca accompagné du numéro de téléphone de la mère de la victime présumée, indique le communiqué, précisant qu’en réaction à cet avis, la Préfecture de police de Casablanca a examiné toutes les plaintes et les déclarations faites auprès de ses services et il s’est avéré qu’aucun avis d’enlèvement ou de recherche n’a été enregistré par la famille d’une mineure qui correspondrait à l’identité révélée dans le post Facebook ou à n’importe quel autre nom.
Soucieuse de s’assurer de la véracité de ce fait, la police judiciaire du district d’Anfa a contacté le numéro affiché dans la publication, poursuit le communiqué, soulignant que la propriétaire du numéro a assuré qu’elle n’a publié aucun avis d’enlèvement et n’a enregistré aucune plainte dans ce sens auprès des services de police.
Cette dernière a affirmé qu’elle s’occupait effectivement d’une enfant de trois ans dont la mère a voyagé vers un pays du Golfe en attendant l’aboutissement des procédures légales de la kafala, ajoute la même source, ajoutant qu’elle a été surprise durant le mois d’août par une visite de la mère biologique qui a emmené l’enfant en son absence.
La femme, poursuit la DGSN, a reçu par la suite un message via l’application Whatsapp de la part d’une personne se présentant comme le père présumé de l’enfant, dans lequel il affirme avoir entamé les procédures d’établissement et de reconnaissance de paternité afin de pouvoir vivre avec l’enfant et sa mère biologique.
La police judiciaire de Casablanca poursuit ses investigations sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire, qui, selon les premiers éléments de l’enquête, n’est pas une affaire d’enlèvement ou de séquestration comme évoqué dans certains commentaires qui accompagnaient le post publié sur les réseaux sociaux.