Tribune libre: La présidence du Maroc du Conseil des Droits de l’Homme

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Par Khalid Cherkaoui Semmouni, Directeur du Centre de Rabat pour les Études Politiques et Stratégiques

L’élection du Royaume du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies constitue une reconnaissance internationale des efforts déployés par le Royaume en matière de consolidation de l’état de droit et de respect des droits de l’homme.
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Toutefois, la responsabilité que portera le Royaume à ce niveau international exprime sa ferme détermination à poursuivre son chemin sur la voie de la promotion des droits de l’homme et de l’amélioration des performances institutionnelles en la matière, car elle constitue un objectif que le Maroc a pu réaliser, sous le règne du Roi Mohammed VI, durant plus de vingt années.

D’autant plus que de nombreux projets de réforme et initiatives très intéressantes, ont été mis en place. A titre d’exemple, l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle, la mise en oeuvre d’un Code de la famille en 2004 renforçant le statut de la femme qui sera de nouveaurenforcé prochainement, l’Initiative pour le développement humain, une nouvelle constitution en 2011 considérée comme «constitution des droits et libertés», le modèle de développement des régions du Sud, le nouveau modèle de développement, la protection sociale, etc…

Il ne fait donc aucun doute que la présidence marocaine du Conseil des Droits de l’Homme s’engagera avec crédibilité et dynamisme en vue d’atteindre les objectifs de cette instance onusienne, en s’appuyant sur ses acquis considérables au niveau national et ses engagements vis à vis des conventions internationales des droits de l’homme que le Maroc a signées et approuvées.

Il convient de noter à cet égard, que la présidence du Maroc se tient dans un contexte international qui pose de nombreux défis face au Conseil des Droits de l’Homme, lorsqu’il s’agit des violations graves et flagrantes des droits humains dans de nombreuses régions du monde, alors que le Conseil reste, dans certains cas, incapable de prendre des décisions fermes de condamnation, malgré les décisions courageuses prises par cette Organisation Internationale au cours d’une décennie.

En effet, la feuille de route proposée par le Royaume du Maroc, à travers son ministre des Affaires étrangères, par le lancement d’une série d’initiatives, dont l’appel à la tenue d’une session extraordinaire du Conseil des Droits de l’Homme sur une question consensuelle qui fera l’objet de consultations ; l’organisation d’une réunion au Maroc pour évaluer l’efficacité du Conseil et l’élaboration des recommandations pratiques dans le cadre du processus de révision des méthodes de travail du Conseil, prévu au cours de l’année 2026 ;le lancementd’une initiative avec un groupe de partenaires sur les femmes dans le travail diplomatique, notamment dans le domaine des droits de l’homme… Si elle est réalisée, elle pourra donner un nouveau souffle et une force efficace au Conseil pour jouer son rôle de consolidation des valeurs humaines universelles conformément à ses obligations internationales, en toute objectivité et indépendance, loin des tensions et pressions  internationales, dans le but de parvenir à l’intégration des dimensions de sécurité, de stabilité et de développement durable .

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