Attijariwafa bank : Une progression régulière grâce à un modèle diversifié

Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank
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Au titre de l’exercice 2018, le Groupe Attijariwafa bank affiche une progression soutenue de ses résultats, grâce au bon comportement de l’activité, à l’amélioration des risques au Maroc et à la contribution positive de ses filiales à l’international.

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En effet, le  Groupe a réalisé, en 2018, un résultat net part du groupe (RNPG) de 5,7 MMDH, en hausse de 5,8% par rapport à 2017. Cette évolution du RNPG est portée par l’ensemble des pôles d’activité, principalement la banque au Maroc, en Europe et Tanger Offshore (BMET) qui a affiché une croissance de 15%, grâce à une progression soutenue des crédits et à une bonne maîtrise des charges et des risques. Des données confirmées, lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation des résultats annuels au titre de l’exercice 2018, par le PDG du Groupe, Mohamed El Kettani.
El Kettani a également relevé que les bénéfices de la Banque de détail à l’international (BDI) ont progressé de 2,9%, en dépit d’une évolution contrastée entre les différents pays de présence et l’existence d’éléments non-récurrents négatifs.
En revanche, les sociétés de financement spécialisées ont affiché une baisse de 7%, en lien avec la hausse du coût du risque du crédit à la consommation et du crédit-bail, alors que l’assurance a accusé un repli de 50,5%, impactée par l’augmentation de la sinistralité automobile et des sinistres de pointe.
Le résultat d’exploitation s’est amélioré de 4,6% à 9,9 MMDH, suite à la baisse de 20,5% du coût du risque consolidé à 1,7 milliard de dirhams (0,53 % rapporté aux crédits), tandis que le produit net bancaire s’est élevé à 22,4 MMDH en progression de 3,4% grâce, notamment, à la hausse des crédits.
En outre, le Groupe est le premier collecteur de l’épargne avec 459,9 MMDH d’épargne totale collectée (total dépôts clientèle consolidés + encours de gestion d’actifs + encours de bancassurance), en hausse de 4,6% en 2018. Il est aussi le premier financeur de l’économie, avec 305,1 MMDH (+9,1%) de crédits totaux distribués.
Par ailleurs, El Kettani a fait état de la hausse de la part de la banque digitale dans les transactions de 25,7 points, passant de 43% en 2017 à 68,7% en 2018 et la progression de la part de marché dans les paiements électroniques de 1,8 point en 2018 (30,1%).
Sur le plan de la coopération Sud-Sud, El Kettani a rappelé que l’année 2018 a été marquée par la préparation de la 6ème édition du Forum international Afrique développement, un rendez-vous africain annuel qui a eu lieu les 14 et 15 mars, autour du thème «Quand l’Est rencontre l’Ouest».

Pour sa part, Ismail Douiri, DG du groupe Attijariwafa bank, a relevé que le total bilan consolidé est de 509,9 MMDH et les fonds propres consolidés de 50,5 MMDH. Ceci est essentiellement dû à la stratégie du Groupe qui a été d’accompagner l’économie nationale à tous les niveaux. En effet, la banque  continue à financer plus d’un ménage sur trois au niveau du pays. Dans ce cadre, le groupe bancaire a distribué 20 MMDH de nouveaux crédits en 2018, en faveur des ménages, avec plus de 700.000 ménages financés.

On noté aussi que la part de marché de la banque sur ce créneau s’est améliorée, entre décembre 2015 et décembre 2018. Sur les crédits immobiliers acquéreurs, la banque, qui était en décembre 2015 à 23,90%, est de 25,24% à fin décembre 2018.

La banque demeure aussi très active sur le financement des TPE et leur accompagnement. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’Attijariwafa bank a lancé, en 2016, Dar Al Moukawil qui couvre désormais pas moins de six villes du Royaume, dont notamment Rabat, Fès, El Jadida, Marrakech.

Il est à souligner que le groupe bancaire table sur de bonnes performances et entend poursuivre la même dynamique en 2019. Le Top management pense même que la croissance des crédits sera plus lente qu’en 2018. Toutefois, le groupe se dit «très bien positionné pour tirer profit de toutes opportunités». Sur le reste du continent, le groupe continue d’être très confiant sur la situation en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avec de très bonnes perspectives. En Tunisie, l’espoir demeure que les facteurs macroéconomiques vont beaucoup s’améliorer, progressivement.

Enfin en Egypte, le groupe est concentré sur le plan de transformation. Il y a énormément d’opportunités sur ce marché qui vont être saisies «de manière disciplinée», a fait savoir Douiri.

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