Le Mondial 2026 au Maroc : Faut-il vraiment y croire?

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Le Maroc face à la redoutable troïka Etats-Unis-Canada-Mexique), c’est le petit David contre le géant Goliath! Pourtant, la combativité ne manque pas, côté marocain.

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Les sceptiques sont, cependant, aussi nombreux que les rêveurs…

Mais une question revient, au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’échéance (13 juin prochain) et au fil des événements; avec des déclarations qui fusent de toutes parts et certaines attitudes de pays «frères» qui, tout en tournant le dos à la candidature marocaine, soufflent davantage sur les braises et sèment le doute: faut-il donc vraiment y croire?

Va-t-on enfin réussir à exaucer ce rêve, désormais continental, de voir la Coupe du monde du football organisée au Maroc?


Si l’on s’en tient à ce que vient de présenter Moulay Hafid Elalamy, Président du Comité de Candidature Maroc 2026, comme éléments du dossier de candidature -dossier déposé le 15 mars dernier à Zurich pour l’organisation du Mondial- et tout l’optimisme et la foi que le président et tout le comité ont en cette affaire, il n’y a plus place au doute. Surtout quand Moulay Hafid parle de combativité, de fair-play et du gigantesque travail accompli par toutes les composantes qui ont œuvré pour la préparation d’un dossier «complet et exhaustif, répondant pleinement aux hautes exigences de la FIFA», a-t-il dit.

Elalamy, qui a dévoilé plusieurs outils de communication qui seront utilisés à l’occasion de la campagne de promotion, a aussi présenté les douze villes désignées pour abriter cette compétition, sur la base des critères émis par la FIFA. Il a en outre mis en avant la qualité des quatorze stades proposés dans le cadre de la candidature marocaine. Ces enceintes ultra-modernes, à l’architecture raffinée, sont conformes aux exigences de la FIFA. Lesdits stades se répartissent en trois catégories. Les stades à rénover ou à agrandir sont au nombre de 5 et se trouvent à Marrakech, Agadir, Fès, Tanger et Rabat.
La deuxième catégorie concerne la construction de quatre nouveaux stades: deux à Casablanca, Oujda et Tétouan.

Enfin, le Maroc a proposé 5 stades modulaires qui seront bâtis à Ouarzazate, Meknès, El Jadida, Nador et Marrakech II.
Ces enceintes ultra-modernes, à l’architecture raffinée, sont conformes aux exigences de la FIFA et laisseront un héritage fort adapté aux besoins et spécificités de chaque ville. Le concept de stade modulaire, proposé pour certaines enceintes sportives, permettra notamment de créer des espaces de vie post-Coupe du monde, afin d’en faire bénéficier l’ensemble des populations.
Le choix des villes, toutes situées à moins de 550 kilomètres de Casablanca et connectées en termes de transport, offrira les meilleures conditions aux joueurs et aux supporters.

Chiffres à l’appui, le président a relevé que cela permettra également de limiter l’impact carbone, inférieur aux Coupes du monde précédentes, avec un nombre d’équipes plus important (48 équipes, contre 32 aujourd’hui).

Un optimisme mesuré

Moulay Hafid Elalamy a, par ailleurs, assuré que le Royaume est «un pays qui respecte les règles du jeu» et qu’il mènera sa campagne «dans les règles de l’art». «Les intérêts du Royaume seront préservés au mieux dans ce combat sportif et, au cas de toute sortie des règles, le Maroc sait bien se défendre».
Faisant allusion à la concurrence avec le trio USA-Canada-Mexique, qui a officialisé aussi sa candidature, cette dernière qu’il s’est d’ailleurs interdit de commenter, conformément aux règles fixées par la Fédération internationale de football, Elalamy a relevé que «les dés ne sont pas encore jetés».

Le temps, c’est de l’argent

Ce qui sème encore plus le doute, chez beaucoup de sceptiques, c’est le fait que le temps qui reste semble insuffisant pour réussir d’aussi grandes réalisations, surtout qu’au Maroc, la majorité n’est encore qu’au stade de projets, alors que les concurrents parlent avec du concret.
Moulay Hafid riposte en jugeant «suffisant» le temps qui reste d’ici au 13 juin, jour de désignation du pays hôte, pour convaincre les 207 fédérations nationales qui seront appelées à départager les deux prétendants. Il a même révélé avoir aperçu un accueil positif auprès des «centaines d’intervenants et de dizaines de votants».
Sur les exigences du dossier de candidature, le président du comité a expliqué qu’il ne s’agira pas «de tordre le cou» à la stratégie de développement économique et social défini par les pouvoirs publics; mais il est plutôt question d’adapter les conditions de la FIFA aux orientations nationales.
Il a confirmé que le budget qui sera consacré à l’organisation de cet événement planétaire ne demandera «aucun effort» financier supplémentaire de l’Etat, puisque la réalisation des chantiers non programmés ne représentera que 4% des crédits d’investissement public annuels d’ici à 2026, soit quelque 2,5 MMDH.
L’enveloppe globale requise pour l’organisation du Mondial va s’élever à 15,8 milliards de dollars, dont 3,2 seront injectés par le secteur privé, a-t-il détaillé, mettant l’accent sur les acquis qui seront concrétisés en termes d’infrastructures, d’emplois et de dynamique globale, si le Maroc viendrait à être désigné.
Il s’agit, entre autres, de la construction de 21 hôpitaux aux normes internationales et 130 sites d’entraînement, ainsi que la création de 110 mille emplois annuellement à partir de la date de désignation.

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