Fès: Focus sur le rôle du soufisme sunnite dans le maintien de la sécurité spirituelle au Maroc

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Les participants à une séance scientifique, organisée dimanche 26 juin 2022 à Fès dans le cadre du colloque scientifique international sur le thème « Le propos des Ouléma quant aux constantes religieuses marocaines », ont souligné le rôle du soufisme sunnite dans la préservation des constantes religieuses marocaines et le maintien de la sécurité spirituelle dans le Royaume.

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En effet, les divers intervenants ont relevé que le soufisme sunnite au Maroc, basé sur les principes de modération et de juste milieu, a contribué de manière significative à la consolidation des constantes religieuses marocaines, permettant ainsi de consolider la sécurité spirituelle au Maroc et en Afrique en général.

Ils ont également mis en avant l’influence spirituelle de cette approche éducative comportementale et sa capacité à contribuer au projet de réforme et de développement et au renforcement du capital immatériel du Royaume.

Dans une intervention intitulée « Institutions soufies et l’immunisation de la sécurité spirituelle au Sahara marocain », le conservateur de l’Espace de la mémoire historique de la résistance et de la libération de Laâyoune, Abdelouafi Kherchi, a indiqué que le soufisme sunnite, qui est fondé sur l’unité du dogme Acha’arite et de la doctrine Malékite, constitue un pilier pour le maintien de la sécurité spirituelle et la préservation des constantes religieuses au Maroc en général et dans la région du Sahara en particulier.

M. Kherchi a noté que les institutions du soufisme au Sahara représentent l’un des principaux piliers de la religiosité, et l’une des composantes essentielles de la population locale dans tous les domaines de la vie.

Ces institutions, a-t-il expliqué, constituent « le pilier de la préservation des constantes religieuses de la nation, ainsi que la source de la cohésion marocaine à travers l’Histoire autour de la Commanderie des croyants, qui est le garant de la continuité et de la stabilité de la Nation », ajoutant que les Zaouïas soufies avaient contribué également à la défense du territoire marocain et de l’unité nationale et au renforcement de l’attachement des habitants du Sahara marocain à l’institution d’Imarat Al Mouminine.

De son côté, Mohamed Mehdoaui, directeur de l’Institut Abdellah Ben Said El Oujdi pour l’enseignement originel, a fait remarquer que « l’école soufie, avec sa forte influence spirituelle, est en mesure de contribuer au projet de réforme et de développement de la nation, à condition qu’elle soit pratiquée d’une manière acceptable dans laquelle il n’y a aucune déviation de l’approche du Coran et de la Sunna, sans pour autant s’éloigner de la société et de ses questions ».

Dans une intervention intitulée « La contribution du soufisme à la préservation des constantes religieuses et au renforcement du capital immatériel du Royaume du Maroc », M. Mehdaoui a souligné que le Maroc, à la lumière de sa singularité dans le choix de ses constantes religieuses, était et est toujours un modèle pionnier dans la diffusion de l’esprit de tolérance et de coexistence et la consolidation des valeurs de connaissance.

Dans ce contexte, il a mis en avant l’abondance des personnalités et des écoles du soufisme dans le Royaume et l’étendue de leur contribution et de leur implication active dans la vie sociale, notant que le soufisme marocain présente une image lumineuse de l’esprit, de la tolérance et de l’universalisme de l’islam.

Initié par le « Site des constantes religieuses marocaines » en collaboration avec la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, ce colloque est articulé autour de quatre axes portant sur « Imarat Al Mouminine » (Commanderie des Croyants), « Le dogme Acha’arite », « La doctrine Malékite » et « Le soufisme Sunnite ».

 

avec MAP

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