Covid-19/Pollution de l’air: La planète bleue reprend ses droits

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Depuis l’application des mesures de confinement pour freiner la propagation  du nouveau Coronavirus (Covid-19), la majorité des villes du monde offre quasiment la même scène. Des rues vides, désertes et inanimées aux allures fantomatiques. Bien qu’elle soit dévastatrice pour l’économie mondiale, la pandémie liée au Covid-19 s’est avérée bénéfique pour la planète bleue. 

Alors que le Covid-19 ne cesse de se propager et de prendre de l’ampleur dans le monde, de nombreux pays ont vu leurs émissions de produits toxiques dans l’air s’effondrer, en raison notamment du ralentissement des activités industrielles les plus polluantes ainsi que de l’arrêt des transports urbains. Par conséquent, le plus grand gagnant de cette situation n’est autre que l’environnement qui profite des effets spectaculaires du confinement en reprenant son plein droit après la maltraitance de l’être humain.

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La terre respire à nouveau

En effet, cette crise sanitaire, dont les retombées ne sont pas négatives dans tous les domaines, constitue une occasion unique pour la terre de respirer à nouveau suite à une baisse faramineuse de la pollution dans l’atmosphère, engendrée essentiellement par toutes mesures de quarantaine, de confinement ou d’arrêt de toute activité industrielle.

Avant le Covid-19 (à gauche) / Après le Covid-19 (à droite)

Une chose est sûre, la limitation des déplacements et des activités des personnes à leur minimum pourrait fortement réduire la pollution dans le monde. Ce même constat a été confirmé par le service européen   «Copernicus» qui vient de faire l’état d’une réduction notable des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) dans les régions du nord de l’Italie, soumises au confinement à cause de la propagation de la pandémie de Covid-19, relevant à cet égard que le NO2 connaît une réduction graduelle d’environ 10% par semaine au cours des dernières semaines.

Selon Copernicus, les concentrations moyennes de N02 à Milan ont chuté d’environ 65 mg/m3 en janvier à 35 mg/m3 lors de la première quinzaine de mars, relevant que cette amélioration de la qualité de l’air peut probablement être liée en partie au ralentissement de l’activité après les mesures appliquées contre la propagation du Coronavirus.

Les experts du programme Copernicus expliquent également que les activités humaines telles que la circulation, la production énergétique, le chauffage domestique et les industries sont les principales sources du NO2.

Dans la même veine, l’agence spatiale européenne a diffusé des images satellite montrant une baisse significative de la pollution en Chine, en partie attribuée au ralentissement des activités industrielles provoqué par l’épidémie. Ainsi, entre début février et mars 2020, les émissions de CO2 ont reculé de près d’un quart en Chine par rapport à 2019.

Ces réductions radicales s’expliquent notamment par la baisse drastique des activités industrielles dépendantes du pétrole et du charbon ainsi que par le coup de frein donné aux déplacements et au transport aérien mondial, considéré comme étant un secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre (GES).

Au Maroc, la qualité de l’air s’améliore

Casablanca vue du ciel

Pour le Maroc, même s’il est encore trop tôt de mesurer l’impact de cette crise sanitaire sur le climat, l’on peut tout de même remarquer une meilleure qualité de l’air due notamment à la raréfaction du trafic automobile et à la mise en arrêt de quelques usines dans le pays.

Les Marocains l’ont remarqué. Ils se réjouissent des effets visibles du confinement sur la baisse de la pollution de l’air. Il est vrai que le monde entier traverse une période  difficile et délicate, mais cela n’empêche pas de voir le côté positif des choses. Il s’agit d’une occasion idoine pour redécouvrir la couleur bleue du ciel avec l’espoir d’un avenir meilleur. De ce fait, en dépit des graves conséquences sanitaires du nouveau Coronavirus (Covid-19), l’environnement en tire profit.

La situation particulière due au Covid-19 constitue égalent une occasion de revoir les habitudes quotidiennes de l’être humain. Il s’agit de songer aux stratégies à mettre en place pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre qui menacent la survie sur terre.

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