Beaucoup se demandent, aujourd’hui, pourquoi les Marocains sont, pour une grande majorité, moins féconds! Où en sommes-nous des bonnes vieilles familles de 12 enfants et plus, tous vivant sous le même toit, sous la surveillance d’une mère-poule et d’un père autoritaire?
Les temps ont changé disent les uns, ce n’est plus comme avant disent les autres… On a assez parlé de planification familiale, de prévention et de limitation de naissances mais, en dépit de l’existence, encore de nos jours, de familles de cinq et six enfants, le problème est ailleurs…
Là, on rejoint l’hypothèse selon laquelle les choses ont vraiment changé et qu’il est certaines choses qui occupent beaucoup plus que le fait d’avoir des enfants… Voire même que ce sont ces choses-là qui empêchent d’en avoir «beaucoup»!
On n’en a plus, ni le temps, ni le moral! On trime et on stresse jusqu’au jour où l’on se retrouve dans l’incapacité «totale» d’avoir des enfants, au point que ça prend l’allure d’un fléau… En effet, n’est-ce pas un fléau que d’apprendre qu’aujourd’hui, près d’un Marocain sur deux souffre d’impuissance sexuelle?
C’est du moins ce qu’affirment les résultats d’une récente étude réalisée par le Centre hospitalier Ibn Rochd et relayée par un médecin spécialisé en urologie et chirurgie urologique et qui font ressortir que 46% des Marocains souffrent d’impuissance sexuelle. Selon cette étude, 57% des Marocaines ont, quant à elles, affirmé ne pas être satisfaites de leur vie sexuelle avec leurs conjoints.
D’après le spécialiste qui a dévoilé les résultats de cette étude, pendant une conférence dédiée aux «problèmes sexuels chez les couples et leurs répercussions sur leur vie de famille», de nombreuses maladies psychiques peuvent résulter de l’impuissance sexuelle. Il a ainsi cité la dépression, l’agressivité et les envies suicidaires! Et comme remède, le professeur a invité les épouses à prendre leur mal en patience et à éviter de se moquer de leurs conjoints… «Ce n’est qu’une panne passagère»! Oui, mais quand passera-t-elle? Et comment résister à la tentation de certaines pratiques des légions de «charlatans» qui prétendent avoir la solution et le pouvoir de guérir de toutes les maladies et de remettre «au point» ces personnes qui souffrent d’impuissance? Un danger bien présent, mais il faut garder en tête que ça n’arrive pas qu’aux autres et c’est déjà là un grand pas vers la guérison!