Une troupe bangladaise et des artistes de la tariqua Qadiriya Boutchichiya ont gratifié, lundi au parc jnane Sbil, le public d’une soirée soufie somptueuse, dans le cadre du 10-ème Festival de la culture soufie de Fès.
La troupe bangladaise, dirigée par la célèbre chanteuse Farida Parveen, qui a ouvert le bal de cette soirée empreinte de spiritualité, a fait revivre à l’auditoire des moments agréables de joie et d’allégresse en interprétant avec brio un florilège de belles chansons puisées dans le patrimoine soufi.
La troupe artistique, qui manie majestueusement des instruments traditionnels de musique, a d’emblée capturé le regard et l’attention des visiteurs, venus en masse, passionnés d’un art aussi authentique que sublime.
La soirée artistique a été aussi marquée par des prestations des jeunes de la tariqua Qadiriya Boutchichiya qui ont exécuté particulièrement des morceaux de l’art du madih et samaâ et des poésies soufies, outre des qçayed des grands mystiques du monde islamique.
Ainsi, dans un climat empreint de sérénité et de spiritualité, les mélomanes et les férus du soufisme ont été au rendez-vous avec un florilège de chants mystiques et religieux portant sur des messages de paix, d’amour, de coexistence, de vivre-ensemble et de rejet de la violence.
La 10-ème édition du Festival de Fès de la culture soufie est organisée autour du thème ‘’le Soufisme à la rencontre des sagesses du monde : la route du Soufisme du Maroc vers l’Inde’’.
Placé sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, le festival, qui fête son dixième anniversaire, invite cette année le public à un ‘’voyage à la fois géographique, culturel et symbolique’’.
Au menu de cette manifestation, initiée par l’association du Festival de Fès de la Culture soufie, figurent des concerts et soirées de différentes tariquas du Maroc et de Turquie notamment, outre des tables-rondes autour du soufisme.
Le Festival de Fès de la Culture Soufie a lieu chaque année depuis 2007. Organisé en partenariat avec l’Association Fès Saïss, il aspire, entre autres, à conforter le positionnement du Maroc dans le dialogue interculturel en jetant un pont entre l’Orient et l’Occident.
