Casablanca a abrité ce jeudi 18 mai 2017, une conférence de presse présidée par Madame Fatima Zahra Bensalah présidente de l’Observatoire Marocain du Bonheur (OMB).
Au menu de cette rencontre, la présentation des résultats de la première « Étude nationale du bien-être au travail », réalisée par le Cabinet Opinion Way auprès de 1200 travailleurs, tous secteurs d’activités confondus.
Le bien-être au travail n’est pas à négliger
À cette occasion, madame Bensalah a expliqué que le bien-être au travail revêt n’est pas à négliger. Les différents intervenants lors de cette rencontre, ont affirmé que l’objectif de cette étude a été de sonder les personnes âgées entre 25 et 60 ans et ceux évoluant dans le secteur formel, pour ne pas biaiser l’étude, en plus des CSP dans les périmètres urbains et rurales, entre autres critères.
De cette étude nationale, il a été constaté qu’il existe près de 80 indicateurs qui impactent directement le degré de bien-être au travail. Ont précisé les dirigeants du Cabinet Opinion Way, soulignant que près du tiers des personnes sondées dans le cadre de cette étude ont reconnu être arrivées dans leurs métiers par pure coincidence.
Conditions du bien-être au travail
L’étude a montré que plus de 70% des personnes ayant vu leurs salaires augmentés, ressentent plus de bonheur et d’attachement à leurs professions.
Ce n’est pas tout. Les résultats de l’Etude nationale sur le bien-être ont aussi montré que 60% des travailleurs Marocains sont heureux dans leur travail. Ce pourcentage, à améliorer, englobe principalement les hauts fonctionnaires et les salariés qui évoluent dans des postes de responsabilité. Par ailleurs, il a été rapporté que les persoones malheureuses au travail sont celles qui exercent dans des professions difficiles necessitant des efforts physiques considérables. Il s’ agit là des agriculteurs par exemple.
Somme-toute et comme l’a si bien indiqué madame Bensalah, le bonheur au travail n’est pas une question à traiter de façon saisonnière. Selon elle, ce sujet est à étudier par les pouvoirs publics aussi souvent que possible.