Le Procureur général près la Cour d’appel de Casablanca, Najim Bensami a donné, ce lundi 12 mars, un point de presse pour s’exprimer sur les accusations de faux témoignages émis à l’encontre du Parquet et d’un officier de la Brigade nationale de la police judiciaire » dans le cadre de l’affaire Taoufik Bouachrine. Lors de cette conférence de presse, le procureur général à fait savoir que la Cour de cassation a informé Taoufik Bouachrine que son recours pour faux à l’encontre du Procureur général est irrecevable car il n’est basé sur aucun fondement juridique ». Me Mohamed Ziane, l’un des avocats de la défense du directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum a, lors de l’ouverture du procès de Taoufik Bouachrine, le 8 mars, déploré « une falsification » du procès-verbal à l’origine de la poursuite de l’accusé. Le procureur général a annoncé que l’une des victimes présumée de Taoufik Bouachrine, Afaf Barnani sera poursuivie pour « dénonciation d’une infraction imaginaire en vertu de l’article 264 du Code pénal », ainsi que pour « diffamation et outrage à un fonctionnaire public, conformément aux dispositions des articles 442 et 444 ». Elle se présentera, le 3 avril avril, devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca. Le Procureur a précisé qu’Afaf Bernani a bien tenu des propos selon lesquels il y a bien eu harcèlement. En témoigne un enregistrement vidéo de l’audition d’Afaf Bernani, présenté lors de ce point de presse. La vidéo montre celle-ci en train de donner lecture de son procès-verbal et dans lequel elle reconnait les faits.