Le programme national de lutte contre le paludisme a permis l’arrêt définitif de la transmission (ministère)

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Le Programme national de lutte contre le paludisme a permis, après plusieurs décennies de lutte, la réduction du nombre de cas et l’arrêt définitif de la transmission de la maladie depuis l’année 2004, a indiqué lundi le ministère de la santé et de la protection sociale.

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Après cinq années de consolidation de l’élimination, le Maroc a été certifié comme pays indemne du paludisme par l’OMS en 2010, relève le ministère dans un communiqué rendu public lundi à l’occasion la Journée Mondiale du Paludisme (malaria), célébrée le 25 avril de chaque année et placé sous le thème « Innover pour sauver des vies et réduire la charge de morbidité du paludisme ».

Cependant, bien que l’élimination du paludisme autochtone ait été maintenue depuis 17 ans, une réémergence reste possible devant la persistance des vecteurs de cette maladie et l’enregistrement de plus en plus de cas de paludisme importé, avec une moyenne de 500 cas par an, souligne le communiqué.

A cet effet, le ministère de la Santé et de la protection sociale prône une stratégie qui s’articule autour d’interventions de dépistage et de prise en charge précoce et gratuite de tous les cas importés, de maintien de la surveillance et de la lutte contre le vecteur du paludisme dans le cadre de la Gestion Intégrée de la Lutte Anti Vectorielle (GILAV), en plus de conseil aux voyageurs, indique la même source.

Dans ce cadre, le département ministériel recommande à tout voyageur vers un pays endémique d’observer quelques mesures préventives, à savoir prendre la chimio prophylaxie du paludisme, prescrite par un médecin, avant le départ, pendant le séjour et après le retour du voyage, dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide et porter des vêtements clairs couvrant le maximum de la surface cutanée.

Le ministère préconise, en outre, d’appliquer du produit répulsif sur toutes les parties découvertes du corps et sur les vêtements au niveau des zones à densité élevée de moustiques et enfin, au retour du voyage, continuer à prendre le médicament chimio prophylactique du paludisme et consulter un médecin en cas de fièvre, troubles gastro-intestinaux ou autres signes évocateurs.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de nouveaux cas de paludisme, qui est une maladie infectieuse à transmission vectorielle la plus répandue dans le monde, a été estimé à 241 millions de cas, dont 627.000 décès. La Région Africaine de l’OMS enregistre à elle seule 95% des cas de paludisme, conclut le communiqué.

 

avec MAP

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