L’année judiciaire 2021 a été ouverte vendredi 5 février 2021 à Rabat, par le premier Président de la Cour de cassation et Président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares.
Fares a souligné à cette occasion, que 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les Etats en raison de la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19). Face à cette situation exceptionnelle, le Pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la crise sanitaire.
Pour une justice de proximité
Le Procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a de son côté affirmé que la Covid-19 a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions judiciaires, comme pour les autres secteurs. 2020, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.
Selon le CSPJ, l’ouverture de la nouvelle année judiciaire sur instructions de SM le Roi Mohammed VI, président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a été l’occasion de mettre en évidence les efforts des magistrats du Royaume. Il s’agit aussi de dresser une évaluation objective des prestations de la justice et de dévoiler les objectifs stratégiques et les projets à venir pour faire émerger une justice de proximité.
L’ouverture de l’année judiciaire 2021 au Maroc, intervient dans un contexte exceptionnel marqué par les retombées de la Covid-19. Laquelle conjoncture nécessite la mobilisation de toutes les énergies selon les règles de gouvernance et de transparence pour faire face aux défis futurs que le Maroc sera amené à relever, dans ce domaine.
