Energie: Une feuille de route nationale pour les technologies PtX

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La feuille de route nationale pour les technologies PtX a été au centre de la 3ème  réunion de la Commission technique nationale «Power-to-X».

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Présidée par le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, cette réunion, qui s’est tenue par visioconférence eu égard des circonstances actuelles liées à la pandémie du coronavirus, a été consacrée essentiellement à la présentation des premiers résultats de l’étude pour l’élaboration de la feuille de route nationale pour les technologies PtX, qui a présenté les applications pratiques de cette technologie au niveau du Maroc, notamment la production de l’hydrogène, le stockage de l’énergie, la mobilité électrique et la production de molécules vertes, en particulier l’ammoniac et les carburants synthétiques.

Selon le ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, le projet de feuille de route est élaboré sur la base d’une analyse fine du potentiel de développement du PtX dans différents secteurs, notamment l’industrie, le transport, le résidentiel, le stockage de l’énergie et les fertilisants phosphatés.

Les résultats intermédiaires confirment l’opportunité que représente cette filière pour le Royaume, à travers son impact socio-économique et environnemental positif, souligne le ministère qui précise qu’à court terme, le projet de feuille de route propose des actions visant essentiellement à réduire les coûts tout au long de la chaine de valeur, à mettre en place un cluster industriel marocain et un plan directeur d’infrastructure.

Elles visent également à assurer le transfert de technologie, le renforcement des capacités et du contenu local, ainsi que la création des conditions idoines pour l’exportation des produits PtX.

A moyen terme, les actions porteront essentiellement sur le développement d’un plan de stockage pour le secteur de l’électricité et la mise en place d’un cadre réglementaire approprié pour l’utilisation du PtX dans les transports.

Et à long terme, ces actions viseront le développement d’un cadre réglementaire et commercial pour étendre les technologies PtX à la production de la chaleur.

Il a, dans ce sens, été recommandé de mettre en place de trois groupes de travail, dont le premier sera chargé de décliner la feuille de route en portefeuille projets concrets, pilotes et de déploiement des technologies PtX.

Le deuxième groupe aura pour mission d’élaborer une approche appropriée pour développer les exportations de molécules vertes, afin de saisir les opportunités offertes au Maroc et qui s’illustrent déjà par l’intérêt exprimé par les partenaires européens du Royaume. Alors que le troisième groupe sera chargé de renforcer davantage la recherche et développement dans les différentes filières liées au Power To X.

Cette réunion a été l’occasion de  rappeler l’importance des technologies PtX pour le tissu économique marocain, en particulier le secteur industriel pour lequel il faut adopter les meilleures solutions et mobiliser tous les moyens nécessaires pour renforcer davantage sa compétitivité et faire face aux nouvelles exigences, notamment des partenaires dans l’objectif de promouvoir les exportations.

Par ailleurs et vu que les technologies « Power To X » (PtX) permettraient d’avoir une économie décarbonée, particulièrement dans le secteur industriel et celui du transport, l’étude préliminaire a conclu que le Maroc peut s’approprier une part importante de la demande mondiale en PtX, eu égard à l’importance de l’infrastructure logistique et du tissu industriel déjà développé et qui qualifie le Royaume à devenir un acteur clé et un exportateur de produits des technologies PtX principalement vers l’Europe.

Cette réunion a vu la participation d’une quarantaine de responsables, représentant notamment le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique et le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

Elle a connu, également, la participation de responsables de l’ONEE, de MASEN, de l’IRESEN, de l’OHNYM et de l’OCP, alors que le secteur privé, également membre de cette commission, a été représenté par le président de la commission Climat de la CGEM et le secrétaire général de la Fédération de l’Energie

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