Conseil de la concurrence: Driss Guerraoui, pour mettre fin au «stand by»

SM le Roi donnant ses Hautes orientations à Driss Guerraoui, nouveau président du Conseil de la concurrence
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SM le Roi Mohammed VI a reçu, samedi 17 novembre 2018 au Palais royal de Rabat, Driss Guerraoui que le Souverain a nommé à la tête du Conseil de la concurrence. A cette occasion, SM le Roi a également nommé Mohamed Abouelaziz au poste de Secrétaire général du Conseil.

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 Créé en 2008, le Conseil de la concurrence est une institution chargée de lutter contre les pratiques anti-concurrentielles. Elle est également chargée d’étudier le fonctionnement des marchés dans le Royaume.

Depuis 2013, le Conseil est à l’arrêt, après que le mandat de ses membres et de son président sortant, Abdelali Benamour, est arrivé à échéance. Cette absence a été particulièrement remarquée, surtout lors de la campagne de boycott des produits de trois entreprises (Centrale laitière, Sidi Ali, stations Afriquia), ou de la polémique sur les prix des carburants.

Une institution appelée à jouer son rôle

Lors de l’audience royale, le Souverain «a souligné l’importance des missions dévolues au Conseil de la Concurrence par la Constitution et par la loi, ce qui en fait une institution indépendante, chargée d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anti-concurrentielles et des opérations de concentration économique et de monopole», a indiqué le Cabinet royal. A cette occasion, SM le Roi a donné ses Hautes instructions au nouveau président du Conseil de la Concurrence et, à travers lui, à l’ensemble des membres du Conseil, afin de «veiller à ce que cette institution accomplisse pleinement ses missions en toute indépendance et neutralité, et de contribuer au raffermissement de la bonne gouvernance économique et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale et de sa capacité à créer de la valeur et des emplois», ajoute la même source.

Le parcours de Guerraoui

Le nouveau président du Conseil de la concurrence est lauréat de l’Université Lumière de Lyon. Il a obtenu un doctorat en sciences économiques en 1982. Driss Guerraoui a, par ailleurs, exercé en tant que professeur, notamment à l’Université Mohammed V de Rabat-Agdal et en tant que professeur invité auprès de plusieurs universités étrangères. Il occupait, depuis sa nomination par le Souverain en 2011, le poste de Secrétaire général du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE).

Ex-conseiller à la primature de 1998 à 2011, Driss Guerraoui est membre actif dans de nombreuses structures associatives et académiques, dont l’Académie des sciences du Portugal dont il est membre depuis 2017. Le nouveau président du Conseil de la concurrence compte à son actif de nombreuses publications dans les domaines économique et social.

La présidence du Conseil de la concurrence était assurée, jusqu’alors, par Abdelali Benamour. Aujourd’hui, après la nomination de Driss Guerraoui à sa tête, cette institution doit s’activer en matière de régulation du marché marocain.

Driss Guerraoui prend officiellement ses fonctions

La cérémonie de passation de pouvoirs entre l’ancien président du Conseil de la concurrence Abdelali Benamour, et son successeur Driss Guerraoui, s’est déroulée lundi 19 novembre 2018 à Rabat.

S’exprimant à cette occasion, Abdelali Benamour a félicité le nouveau président pour la confiance placée en lui par le Souverain.  Pour sa part, Driss  Guerraoui a noté que cette nomination constitue une nouvelle étape dans l’histoire du Conseil.  Conscient de l’ampleur de sa mission à la tête du conseil, le nouveau président de cette institution a exprimé sa détermination à œuvrer pour mettre en oeuvre les principes de la transparence, de l’intégrité et de l’impartialité, garantir l’égalité entre les différents acteurs économiques, promouvoir la concurrence loyale et instaurer un climat favorable aux affaires pour renforcer la concurrence des marchés et l’attractivité de l’économie nationale.  Il a également fait part de sa volonté de placer les principes de la Constitution et de la loi, relatives au Conseil de la concurrence, au cœur de ses nouvelles missions.

 

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