La parité hommes-femmes, à laquelle SM le Roi Mohammed VI a toujours appelé depuis son accession au Trône, a pris un sacré coup.
Aucun signe avant-coureur n’indiquait que Neila Tazi, qui s’est investie corps et âme pour mener à bien sa mission en tant que vice-présidente et membre du Bureau de la Chambre des conseillers, sous la bannière de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), allait être évincée de manière si inélégante et inéquitable.
En guise de solidarité avec Neila Tazi, qui –seule femme au bureau de la Chambre des Conseillers- mène un combat pour une représentativité minimale de la femme (on ne parle même pas de parité) ; et non un combat pour de quelconques avantages, elle qui a réussi une carrière exemplaire bien avant d’arriver à la Chambre des Conseillers… Une pétition électronique a été lancée en ligne. Elle a largement dépassé le millier de signatures.
Les soutiens -femmes, hommes, multiples associations- de Neila Tazi expliquent que cette pétition vise à redonner la place qui lui est due à la femme en général et, en l’occurrence, à celle qui a fait tant, en matière de diplomatie parallèle, pour hisser haut le drapeau de son pays.
Reste que tous les regards sont tournés vers la CGEM que Neila représente à la Chambre des Conseillers. A l’heure où nous mettions sous presse, aucune réaction de la part de la nouvelle Direction du patronat… D’où la question: est-ce à cause du changement de Direction que Neila Tazi subit ce qu’elle subit… ? Ni elle, ni tous ceux qui ont applaudi cette nouvelle Direction ne veulent le croire !
Une chose est sûre, avec ou sans le concours de la CGEM, Neila Tazi porte désormais un combat.
