Classe politique marocaine : Allo, il y a quelqu’un…?

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Le 29 juillet 2017, à l’occasion du 18ème anniversaire de la fête du Trône, SM le Roi Mohammed VI a prononcé l’un des discours les plus sévères de son règne.

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Critiquant vertement la classe politique marocaine, le Souverain n’a pas caché sa déception et son mécontentement de la manière avec laquelle ces derniers traitent les revendications des citoyens. «Si le Roi du Maroc n’est pas convaincu par certaines pratiques politiques, s’il ne fait pas confiance à nombre de politiciens, que reste-t-il donc au peuple?», s’est insurgé le Souverain, appelant l’élite politique à s’acquitter pleinement de sa mission ou à s’éclipser et laisser la place aux compétences désireuses de servir leur patrie.

Dès la fin du Discours royal, les chefs des partis politiques ont accouru vers les plateaux de télévision pour en saluer le contenu, au moment où l’on s’attendait plutôt à une remise en question profonde de leur part. Au  lieu de cela, les partis politiques ont tenu leurs congrès nationaux pour l’élection de nouveaux Secrétaires généraux, alors que c’est de renouveau qu’il était question dans le Discours royal.

Dans ce contexte, Saâd-Eddine El Othmani a été élu nouveau SG du Parti de la Justice et du Développement (PJD) et  Nizar Baraka a été porté à la tête du Parti de l’Istiqlal (PI). Au Parti Authenticité et Modernité (PAM), c’est Hakim Benchamach qui s’est vu confier les commandes du tracteur, tandis qu’au Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Nabil Benabdallah a succédé à lui-même en tant que Secrétaire général.

Aujourd’hui et plus que jamais, le Maroc a besoin d’organisations politiques aptes à accompagner le vent de réformes qui souffle sur le Royaume. A défaut, c’est vers les réseaux sociaux que les Marocains, surtout les jeunes, continueront de se tourner, pour exprimer leurs revendications et leurs attentes.

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