Energies renouvelables : Le Roi s’enquiert de l’avancement des projets portés par Masen

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, au Palais Royal de Rabat, une séance de travail dédiée à l’examen de l’avancement des projets d’énergies renouvelables portés par Masen.

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Cette séance de travail s’inscrivait dans le cadre du suivi périodique et régulier par le Souverain de la mise en œuvre des différents jalons de la stratégie énergétique nationale, en matière d’énergies renouvelables.
Lors de cette séance, Mustapha Bakkoury, Président de Masen, a présenté à Sa Majesté le Roi les prévisions de mise en service des centrales solaires Noor au cours de l’année 2018, notamment Noor Ouarzazate II et Noor Ouarzazate IV qui seront opérationnels dès le mois de mai 2018. Pour sa part Noor Ouarzazate III le sera au mois d’octobre, permettant ainsi de finaliser le complexe solaire intégré de Ouarzazate, conformément aux engagements initiaux. Les centrales Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I seront, quant à elles, opérationnelles au cours du mois de juin de cette année.
Bakkoury a également présenté le calendrier de lancement de la construction des premiers projets du Programme Eolien Intégré. Il a, par ailleurs, présenté le projet Noor PV II, d’ une capacité de plus de 800 MW, qui se déclinera, dans plusieurs provinces (Laâyoune, Boujdour, Taroudant, Kelâa des Sraghna, Khouribga, Lhajeb, Guercif, Sidi Bennour et Jerada), en complément des grands complexes solaires intégrés, pour optimiser le mix technologique national et contribuer à un développement territorial plus élargi.
A l’issue de cette réunion, Sa Majesté le Roi a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement enregistré, à ce jour, concernant l’ensemble des composantes du plan national des énergies renouvelables et a donné ses Hautes instructions pour maintenir et renforcer la mobilisation de l’ensemble des acteurs, afin d’atteindre les objectifs énergétiques et environnementaux escomptés, à travers la stratégie énergétique nationale, ainsi qu’à l’effet de faire de ce secteur une véritable locomotive économique du Royaume.

Stratégie bien pensée et résultats concrets

Il est à noter, dans ce sens, que la stratégie marocaine dans le domaine des énergies renouvelables a démontré son efficacité et sa pertinence, en permettant au Royaume de devenir un pays producteur d’énergie, alors qu’il dépendait totalement de l’étranger pour la satisfaction de ses besoins en pétrole et gaz.
Cette stratégie, qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique du développement que connaît le Royaume, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, vise à porter à 42% en 2020 et 52% en 2030 la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national; et à réduire de 12%  la consommation de l’énergie en 2020 et 15% en 2030, à travers une politique d’efficacité d’énergétique.
Cette transition énergétique, en un temps record, a permis de réduire la dépendance énergétique du Maroc d’environ 98% en 2008, à près de 93,3% en 2016, avec une augmentation de 2% en 2009 à 13% en 2016 de la part de l’énergie éolienne et solaire dans le mix national.
Ces objectifs prometteurs ont commencé à se concrétiser à la faveur de la mise en place de plusieurs programmes et plans d’action, dont la mise en service du premier complexe de l’énergie éolienne près de la ville de Tarfaya en 2014 et de la première phase du plus grand complexe de l’énergie solaire dans le monde, «Nour1» à Ouarzazate en 2016; un grand projet appelé à satisfaire les besoins énergétiques d’un million de foyers et à permettre au Royaume d’accéder au rang des grands pays producteurs dans ce domaine, en plus des autres programmes lancés dans le domaine de l’énergie éolienne et hydraulique.
Le Royaume veille à ce que cette stratégie soit basée sur une utilisation efficace et rationnelle de l’énergie, une préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques.
Cette stratégie n’a pas tardé à porter ses fruits, en ce sens que le Maroc a occupé la 7ème place à l’échelle mondiale dans l’indice de performance du changement climatique en 2016, en étant le 1er pays non européen à figurer dans le top 20 de ce classement.

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