« Gestion des moyens du Parquet »…Abdennabaoui défend le développement des capacités de l’Institution

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« L’indépendance et l’impartialité effective du Parquet nécessite son autonomie administrative et financière pour pouvoir garantir une gestion efficiente ». La définition est signée Mohamed Abdennabaoui, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation. Il s’exprimait, ce jeudi 29 mars, à l’occasion d’un séminaire international, le premier du genre, organisé à Rabat, sur « la gestion des moyens du parquet », dans le cadre du programme de coopération avec le Conseil de l’Europe.

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Les travaux de cette rencontre se sont déroulés en présence du ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, du chef du bureau du conseil de l’Europe au Maroc, Jose-Luis Herrero et l’ancien président et membre du conseil consultatif des procureurs européens, Cedric Visart de Bocarme, ainsi que de l’ancien procureur général de Liège (Bruxelles).

Devant ses auditeurs, le nouveau patron des procureurs a réitéré le même message, consistant à dire que « pour jouer pleinement son rôle, l’institution du ministère public doit disposer des moyens financiers, logistiques et humains nécessaires ».

Se lançant dans la restructuration du parquet général, qui depuis plus de six mois, est sorti du giron du ministère de la justice, Abdennabaoui, président du ministère public a souligné que la justice juridictionnelle, telle que demandée par les citoyens, est tributaire de l’autonomie financière du ministère public.

Le procureur général du roi a relevé que ce séminaire – qui vise à mener une réflexion commune relative à la gestion des moyens du parquet- revêt une importance particulière dans le sens où il constitue une opportunité pour s’informer des pratiques des différents pays ayant opté pour l’indépendance du Parquet afin de renforcer les capacités institutionnelles de cette institution. La commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) et le Conseil consultatif de procureurs européens, selon Abdennabaoui, constituent « deux partenaires de taille » sur lesquels le Maroc doit s’ouvrir pour déterminer les meilleurs moyens de renforcer les capacités institutionnelles de la Présidence du ministère public marocain.

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