Le travaux du débat général de la 72ème session de l’Assemblée l’ONU se sont ouverts, ce mardi 18 septembre à New York, avec la participation des représentants de 193 Etats membres, dont le Maroc.
Le Maroc y participe par une forte délégation, dirigée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Rendez-vous incontestablement le plus important du monde de par le nombre des leaders qui s’y retrouvent et du programme qu’il affiche, le débat général regroupe cette année pas moins de 90 chefs d’Etats, cinq vice-présidents et une quarantaine de chefs de gouvernements.
Au total, ils sont 196 politiciens et diplomates entre chefs d’Etats et de gouvernements, ministres, chefs de délégations et représentants d’Etats observateurs ou de regroupements régionaux qui se retrouvent à cette grand-messe diplomatique. Comme à l’accoutumée, les représentants de ces entités détailleront, tour à tour, devant le fameux podium en marbre vert dans la salle de l’Assemblée générale, les positions de leurs pays et organisations, leur vision du monde et leurs propositions pour la résolution des conflits et crises qui gangrènent la planète.
Sous les feux des projecteurs, le président américain Donald Trump sera cette année la vedette du meeting. Les moindre gestes et paroles de l’homme qui a promis de mettre l’Amérique devant tout autre préoccupation et retiré son pays de l’Accord de Paris seront passées au peigne fin par les dirigeants et les journalistes pour mesurer l’ampleur des politiques qu’il propose. Autres représentants seront également suivis de près, notamment ceux de la Corée du nord, dont le programme nucléaire a attiré l’ire de la communauté internationale, et menacent de transformer en poudrière la région de l’Asie nord-est.
Le programme du cette semaine affiche aussi une pléiade de réunions de haut niveau allant de la réforme de l’Onu aux préoccupations sur l’environnement, en passant par le financement de l’agenda 2030 de développement, la migration et le terrorisme.
Intervenant lors de l’ouverture, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a mis en garde contre une poignée de dangers qu’ils a considéré les plus grandes entraves à la réalisation des résultats voulus par l’Onu. Il s’agit notamment de la menace nucléaire, du terrorisme, des conflits armés, des changements climatiques, et des inégalités galopantes. Pour sa part, le président de l’actuelle Assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcak, a insisté que la paix et la prévention des conflits doivent être au cœur de l’action de l’Organisation des Nations Unies. Il a également souligné la nécessité de replacer l’intérêt des gens à la tête des priorités de l’Organisation internationale, et rappelé la communauté internationale de ses engagements en faveur de la prospérité et la protection de la planète.