S’ils sont bien menés, les préliminaires permettent d’atteindre des orgasmes beaucoup plus rapidement et peuvent ainsi diminuer largement la durée nécessaire pour des ébats satisfaisants.
Si ce temps de préparations voluptueuses correspond à l’étape d’excitation qui précède le début des galipettes, ne devrait-on pas considérer alors que les préliminaires commencent tôt? Des «sextos» envoyés toute la journée entre deux partenaires n’auront-ils pas pour résultat une excitation poussée à son comble à la fin de la journée?
S’intéressant au temps idéal des préliminaires, une étude souligne qu’en mettant à part des situations d’excitations textuelles et contextuelles et que l’on se limite à la définition classique des préliminaires sous forme de caresses qui commencent dès la couette, la durée idéale serait ainsi de 10 à 30 minutes, selon que les principes utilisés sont plus ou moins sensuels et romantiques ou sexuels et droit au but. Selon cette étude, le constat est clair: on devrait consacrer au minimum 10 minutes aux préliminaires et 7 minutes au vif du sujet, soit un total de 17 minutes. Même si l’on aime se surpasser, il faudra veiller à ne pas dépasser le maximum toléré de 30 minutes de préliminaires et de 13 minutes d’étreintes, soit 43 minutes maximum.
L’étude note cependant que, si on est du genre à se contenter du minimum, qu’on estime que le plaisir est histoire d’intensité avant que d’être de longue haleine, il faut apprendre à maîtriser le sexe rapide et efficace. Choisir un lieu qui s’y prête soit par son inconfort physique (placard, toilettes, ascenseur…) soit par son aspect risqué (chambre à une soirée, voiture, lieu public)… Le plaisir sera alors nourri par l’interdit de la situation et la nécessité de la vitesse, l’ébat étant alors aussi extatique qu’expéditif.
L’étude note par ailleurs que, comme il est difficile de consacrer trois-quarts d’heure à une galipette fougueuse sans pause, il faudrait se mettre au «slow sex»! Cela consiste à faire l’amour au ralenti, en prenant le temps de vivre et de profiter de chaque mouvement du corps, afin d’exacerber ses sens et de ressentir des plaisirs plus subtils, à côté desquels on passe lors des ébats rythmés classiques.
