Les travaux de la réunion politique pour la promotion de l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) dédiée aux pays africains se sont ouverts, mercredi à Marrakech, à l’initiative du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique.
Cette réunion, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 2 février, est co-présidée par le directeur des Nations Unies et des Organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Redouane Houssaini, et la sous-Secrétaire d’État américaine chargée du Contrôle des armements et des Affaires de sécurité internationale au Département d’État américain, Bonnie Jenkins.
Cette rencontre se propose d’encourager les pays africains à soutenir la PSI, un effort mondial durable ayant pour objectif de mettre fin à la prolifération des armes de destruction massive (ADM).
La PSI vise à créer des alliances entre les Etats pour collaborer et utiliser leurs ressources nationales en vue de créer divers instruments légaux, diplomatiques et militaires visant à empêcher l’acheminement de cargaisons dangereuses par voies routière, aérienne et maritime.
La séance d’ouverture de cette réunion a été marquée par la présence notamment de ministres et de délégations représentant des pays du continent africain, ainsi que des partenaires régionaux et des alliés.
Regroupant plus de 100 pays, l’Initiative de sécurité contre la prolifération est un cadre de coopération multilatérale volontaire et flexible lancé en 2003 par l’adoption des « Principes de Paris », connus sous le nom de « Principes d’interception ».
L’objectif de cette initiative, à laquelle le Maroc s’est joint en 2008, est de renforcer la coopération entre les différents acteurs, à travers des mesures opérationnelles afin de lutter contre les transports illicites des armes de destruction massive, de leurs vecteurs et matériels connexes.