La multiplication des affaires de viols et de meurtres au Maroc, relayées sur les réseaux sociaux, a poussé un grand nombre de figures médiatiques, outre des acteurs de la société civile actifs dans la défense de la cause féminine, à réclamer le départ de la ministre PJDiste de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui.
Une pétition circule même sur internet, pour exiger le départ de Hakkaoui. Les auteurs de la pétition estiment que la ministre est restée sourde à l’égard de nombreuse affaires de viols dont ont été victimes de jeunes filles marocaines. Des actes condamnables qui ont même été publiés, en toute impunité, sur les réseaux sociaux. Face à ce mutisme déconcertant, les acteurs de la société civile ne cachent pas leur sidération.
Aujourd’hui, nombre de sociologues expliquent que la situation est alarmante. En effet, la liste des victimes de viol continue de s’allonger, du petit Reda à Meknès, à Zineb de Casablanca et Khadija à Beni Mellal…Le comble c’est que le crime a pris une nouvelle facette au Maroc. Ses auteurs n’hésitent plus à filmer leurs actes ignobles avant de s’enorgueillir de leurs crimes, défiant ainsi toute autorité publique. «Nous demandons la démission de la ministre Bassima Hakkaoui enterrée dans un silence absolu depuis l’affaire de Hanane et bien d’autres». Voilà ce qu’exige aujourd’hui la société civile marocaine.
Les critiques virulentes dont elle fait l’objet à cause de son mutisme face à la multiplication des affaires de viols et de meurtres qui secouent le Maroc, feront-elles réagir Bassima Hakkaoui? Hélas, rien ne laisse présager un quelconque sursaut de conscience professionnelle, de réaction responsable ou du moins d’un acte de bravoure de sa part.
Affaire à suivre…
