La longue, longue Marche du Maroc

- Publicité -

Du 6 novembre 1975, date-clé de la récupération par le Maroc de son Sahara, alors sous colonisation espagnole…

- Publicité - " "

Au 31 octobre, date de la Résolution historique du Conseil de Sécurité et désormais Fête nationale de l’Unité

C’était une idée géniale…

Puisque la Cour Internationale de Justice de La Haye reconnaissait qu’il y avait bien des liens d’allégeance entre le Maroc et les tribus sahraouies ; et que le Monde entier savait que la Souveraineté du Maroc sur ses territoires avait toujours reposé sur les liens d’allégeance  (Al Baïâa) entre le Pouvoir central et les différentes Régions du pays… Alors, le Maroc pouvait légalement et légitimement récupérer son Sahara.

Et puisque l’Espagne, qui avait rétrocédé Tarfaya (en 1958) et Sidi Ifni (en 1969), continuait d’occuper ce Sahara ; et que le Maroc ne voulait ni pouvait lancer une guerre contre l’occupant ; alors ce serait le Peuple marocain qui irait récupérer sa terre, à la marche, pacifiquement, armé du drapeau, du Coran et de son bon droit… Confirmé par la CIJ.

Le reste de cette fabuleuse épopée, du nom de «Marche Verte » que Feu SM Hassan IIa pensée, organiséeet judicieusement menée, restera à jamais dans les annales de l’Histoire.

Jamais territoire occupé n’aura été reconquis de cette manière…

350.000 citoyens marocains représentant toutes les Régions du Maroc ont marché, piétiné les barbelés et encore marché, jusqu’à atteindre la barrière de sable derrière laquelle l’armée espagnole se tenait,arme au poing, prête à riposter… Et puis les 350.000 marcheurs ont campé devant cette armée, sans provocation ni animosité, juste chantant et dansant une douzaine de nuits durant, jusqu’à ce que, mission accomplie et gain de cause obtenu, leur Souverain leur dise de rentrer.

C’est cet événement fondateur que le Maroc commémore chaque année avec fierté, certes, mais aussi avec un double objectif.

L’objectif de la transmission  mémorielle aux générations successives, auxquelles le flambeau et la responsabilité de la défense de la Cause nationale leur sontégalement transmis par la même occasion.

Et l’objectifdu référencement de cet événement comme le marqueur d’une marchequi a commencé au lendemain de l’avis de la CIJ et qui se poursuit toujours, tant au niveau juridique qu’à tous les autres niveaux,dans celong combat pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du pays et pour son développement.

Un combat sans répit, qui affiche aujourd’hui une longévité d’un demi-siècle !

50 années de lutte contre toutes sortes d’adversités, mais aussi de défis relevés et de succès engrangés.

Oui. Cette marche du Maroc durant ces cinq dizaines d’années aura été bien longue, d’abord sous le règne de Feu SM Hassan II, puis sous celui de SM Mohammed VI.

Et à dresser le bilan de ce combat, le Maroc n’a rien à regretter. Bien au contraire…

De grands chantiers ont été lancés, de remarquables avancées ont été réalisées, en matière d’infrastructures, ports, aéroports, MMM (Métiers Mondiaux du Maroc), industrie ferroviaire, secteur financier, économie verte…

Le Maroc, qui a placé haut la barre de ses ambitions, y a mis les idées et les moyens, connaissant ainsi une dynamique qui s’est accélérée sous le règne de SM Mohammed VI.

Une accélération qui a propulsé le pays aux premiers rangs, parfois continentaux (le Maroc est le 1er investisseur en Afrique de l’Ouest et le 2ème du continent), parfois mondiaux (le complexe portuaire TangerMed compte parmi le top 20 mondial). Son industrie automobile et celle aéronautique le placent également parmi les 1ers…

Quant au Sahara, il n’est que de voir satransformation profonde ; le plan de développement qui y est mis en œuvre à coup de chantiers ouverts, de méga projets et d’investissements colossaux ; et cette Vision Royale qui vise à en faire un hub atlantique reliant l’Europe à l’Afrique ; pour ne rien regretter des 50 années d’efforts, d’idées novatrices et de mobilisation.

Sur les plans diplomatique et juridique, non plus, les résultats ne sont pas des moindres.

En proposant un Plan d’Autonomie élargie en 2007, pour sortir le différend du Sahara de l’impasse du Plan de règlement de 1991 et de celle d’un référendum irréalisable –faute d’accord sur les votants- le Maroc a ouvert une autre voie pouvant permettre de clore définitivement ce dossier, à l’ONU, auquel il l’avait soumis.

Patiemment et assidument, il a expliqué cette initiative à la communauté internationale, pays par pays, continent par continent.

Un travail qui a payé.

Plus de 120 Etats soutiennent désormais ce Plan d’Autonomie, dont plus d’une vingtaine d’Etats européens, une trentaine d’Etats africains, auxquels s’ajoutent de plus en plus d’Etats latino-américains, outre 3 membres permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, France, Grande Bretagne).

Le couronnement a été le vote de la dernière Résolution au Conseil de Sécurité (le 31 octobre 2035) avec 11 voix favorables, 3 abstentions et aucune voix contre. L’Algérie, principale partie dans cette guerre qu’elle mène et même attise sans relâche depuis 50 ans, n’ayant pas participé au vote.

Cette Résolution consacre l’initiative marocaine d’Autonomie élargie comme base des négociations, ce qui est un tournant dans le traitement juridique de ce différend.

SM Mohammed VI, qui s’est personnellement mobilisé pour la défense des droits du Maroc et de ses près de 40 millions de citoyens, a tenu à marquer ce tournant d’une pierre blanche.

Le Souverain a proclamé le 31 octobre Fête nationale de l’Unité.

Désormais le 6 novembre et le 31 octobre seront les deux dates phares du dossier du Sahara… Les deux bornes –chacune à une extrémité- des 50 ans dont tout observateur peut dresser -au jour d’aujourd’hui- le bilan.

La suite est… à suivre !

- Publicité -

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here