Vendredi 23 août 2024, lors de la réunion préparatoire de la 9ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9) à Tokyo, l’Algérie a tenté d’y introduire un élément du Polisario. Mais c’était compter sans la vigilance du Maroc.
Se faisant passer pour un membre de la délégation algérienne et muni d’un passeport diplomatique algérien, le prétendu Ambassadeur du Polisario à l’Union Africaine (UA), Lamine Baali, a pris place dans la salle abritant ladite réunion, avant de sortir de sa sacoche, un écriteau sur lequel était inscrit le nom de la pseudo «rasd». Fort heureusement, un membre de la délégation diplomatique marocaine a rapidement signalé la présente de cet intrus, avant d’enlever la pancarte en question.
Une tentative d’infiltration qui fait pschitt
Suite à cet incident, le Japon a tenu à clarifier sa position concernant la question du Sahara. Tokyo a ainsi réitéré sa non-reconnaissance de la «Rasd».
Le ministre délégué japonais des Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, a affirmé lors de la séance plénière du TICAD 9, que l’intrusion du Polisario à cette réunion ne change en rien la position du Japon sur le dossier du Sahara. Le Japon a également souligné qu’il n’invitait aux Conférences de la TICAD (Tokyo International Conference on African Development) que les Etats membres des Nations-Unies.
En cherchant à obtenir une reconnaissance implicite du Polisario de la part du Japon, l’Algérie a, au contraire, provoqué une réaffirmation claire du refus du gouvernement japonais de reconnaître le front séparatiste qui ne représente en aucun cas ni d’aucune façon la population sahraouie, qui en dépit de ces manœuvres, demeure attachée au Plan marocain d’autonomie comme unique solution, saluée par la communauté internationale, en vue de parvenir à une solution définitive au conflit autour du Sahara.
Les autorités japonaises auraient même procédé au rappel de l’Ambassadeur algérien à Tokyo, soulignant que toute tentative d’introduire des éléments non reconnus par l’ONU dans le cadre officiel du TICAD est contraire aux principes de la diplomatie japonaise. Lors de la TICAD 8 à Tunis (Août 2023), le Polisario avait tenté un coup similaire, après que le président tunisien Kaïs Saïed, ait unilatéralement invité le Chef des mercenaires du Polisario, Brahim Ghali. Le Japon, co-organisateur de cette Conférence internationale, avait alors désavoué la Tunisie, rappelant que le Tokyo ne reconnait pas le Polisario.
La récente manœuvre grotesque de l’Algérie et du Polisario au TICAD 2024 à Tokyo, survient au moment où le Maroc engrange d’importants succès et percées diplomatiques au sujet de son intégrité territoriale. La reconnaissance par la France de la Souveraineté du Maroc sur son Sahara, le 30 juillet 2024, à l’occasion de la Fête du Trône, est le dernier exemple en date qui dénote les percées de la diplomatie marocaine dans le dossier du Sahara. Une diplomatie qui n’a jamais autant rayonné que sous le Règne de SM le Roi Mohammed VI.
Pour rappel, lors de la 45ème Session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenue les 18-19 juillet 2024 à Accra, une Résolution a été adoptée, interdisant formellement au Polisario et sa chimérique «Rasd», de prendre part aux Réunions et Forums internationaux auxquels participe l’Organisation panafricaine.
Adoptée par 52 pays sur 54, la décision est on ne peut plus claire, dans la mesure où elle stipule que seuls les Etats reconnus par l’Organisation des Nations-Unies, sont autorisés à participer aux Forums internationaux réunissant l’Organisation continentale avec les principaux pays du monde, tels que la Chine, l’Amérique, la Russie et le Japon, ainsi qu’à toute autre Réunion à l’échelle internationale.
