L’avocate de l’international marocain, Achraf Hakimi, mis en examen en France pour viol, a dénoncé une « tentative de racket » à l’encontre de son client, qui « dément fermement les accusations » portées contre lui.
Considéré comme l’un des meilleurs arrières droits du monde, Achraf Hakimi, 24 ans, est accusé par une femme du même âge de l’avoir violée chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris, le 25 février 2023.
Sa mise en examen lui « offre enfin la possibilité de se défendre », a déclaré Me Fanny Colin dans un communiqué, et notamment de « prendre connaissance du dossier ».
« Je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d’être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l’accusation ne repose exclusivement que sur ses propos », a affirmé Me Colin.
« En outre, il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Achraf Hakimi a, dans cette affaire, été l’objet d’une tentative de racket », a-t-elle conclu.
Entendu jeudi 2 mars 2023 par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, le contrôle judiciaire dont fait l’objet Achraf Hakimi lui interdit d’entrer en contact avec la plaignante. Il peut toutefois quitter le territoire français.
