Casablanca : Mise au point du Conseil de la ville concernant la polémique des voitures de service

La nouvelle n’est pas fraîche. Mais, fait plus nouveau, à la mairie de Casablanca, on veut «rétablir certaines vérités» sur le nouveau contrat de location de voitures que la commune de Casablanca a passé, il y a quelques semaines, avec trois loueurs pour un montant annuel qui avoisine 12 millions de dirhams. Un budget qui peut augmenter ou baisser de 20%, indique Khadija Bilal, Chef de division du Budget et Moyens généraux au Conseil de la ville de Casablanca

- Publicité -

Après les nombreuses critiques qui ont pointé le nouveau contrat de location de voitures que le Conseil de la ville de Casablanca a conclu avec trois loueurs, la Mairie a décidé de soulever le problème et surtout de s’insurger contre ces critiques.

Comment peut-on justifier le nouveau parc des voitures de service ? Officiellement, on ne saura pas ce qu’en pense la Maire de Casablanca, Nabila Rmili. Contactée cette semaine par Le Reporter, elle n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, mais elle nous a toutefois orienté vers la responsable du dossier: Khadija Bilal, Chef de division du Budget et Moyens généraux.

Le nouveau contrat de location de voitures de service a été établi en bonne et due forme, a affirmé  Khadija Bilal, en réaction à la polémique des voitures de service dont bénéficient les adjoints de la présidente, les présidents des arrondissements et les présidents des commissions permanentes.

Ce marché a été basé sur le principe de «l’élargissement du champ de la concurrence, selon la responsable  à la CUC, indiquant que «l’on  étudie les propositions des soumissionnaires par la suite notre service recommande ou non l’acceptation des offres». Une fois ce processus franchi, il faut aller en consultation publique, a-t-elle souligné, ajoutant que le marché a été retardé à deux reprises. «On a perdu un peu de temps car le marché avait été retardé deux fois.  Mais nous avons tenu à ouvrir le marché à toutes les marques et donc à n’écarter personne», précise-t-elle.

Trois sociétés de location longue durée ont réussi à décrocher le marché. Selon la même source, leur offre aurait été la plus compétitive, notamment par rapport aux anciens contrats signés par la ville. «Nous avons négocié avec tout les candidats sélectionnés et nous avons jugé leur offre capable d’exécuter le marché que nous avons lancé. Puisque leur offre respecte les exigences relatives aux délais et modalités formelles de présentation prévues dans le cadre de l’appel d’offre», explique Khadija Bilal.

Pour ce marché, qui s’étale sur trois années, le Conseil débloquera annuellement un montant qui avoisine 12 millions de dirhams, selon la responsable. «Selon les estimations que nous avons faites, ce budget annuel peut augmenter ou baisser de 20%.  Mais je dois dire que pour ce marché, on a vraiment obtenu de bons résultats avec des prix raisonnables.  On a pu avoir de meilleurs produits avec de meilleurs prix. A noter que pour l’ancien marché,  par exemple, les produits n’étaient pas meilleurs et pourtant les prix étaient plus élevés», relève notre interlocutrice, dans un entretien téléphonique, mercredi 11 mai.

Qu’en est-il du budget de la mobilité: Coût de location,  assurance, entretien, réparation, dépannage… ? D’après la responsable, ces paramètres seraient parfaitement maîtrisés par les sociétés de location longue durée (LLD). «Cette formule permet de maitriser le budget de la mobilité. L’avantage de la location à longue durée consiste dans le fait que les risques liés à son utilisation (panne, sinistre) sont automatiquement transférés  au  loueur», dit-elle, ajoutant qu’elle permet une économie par rapport à l’achat d’un véhicule. La responsable n’a pas souhaité donné plus de détails sur le nouveau contrat de location de voitures.

Grâce à ce contrat, entré en exécution depuis deux semaines,  la commune de Casablanca, présidée par Nabila Rmili du RNI, dote ses élus et hauts cadres de nouvelles voitures de location.  Selon une source à la mairie, celle-ci a mis à la disposition de ses adjoints des voitures Audi A4 35 en remplacement des anciens (Volkswagen, Passât, Renault Talisman). Il en est de même pour les présidents des arrondissements ainsi que ceux des commissions permanentes. Des voitures «Citadines» seront également mises à la disposition des hauts cadres et des chefs des divisions au Conseil, ajoute la même source.

Naîma Cherii

 

 

 

- Publicité -

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here