Le Zimbabwe compte introduire des tribunaux électroniques, également appelés « e-courts », à partir du 1er mai prochain, afin d’améliorer l’accès à la Justice, a annoncé le gouvernement.
Les tribunaux électroniques ont été mis en place grâce aux nouvelles technologies disponibles en vue de répondre aux besoins de renforcer l’efficacité et la coordination de tous les acteurs de l’administration de la justice, indique le bulletin officiel du Zimbabwe publié vendredi.
Le document précise que le Système de gestion électronique intégrée des dossiers (IECMS) permettra aux justiciables d’accéder via Internet à une plate-forme en ligne, comme il devrait introduire le dépôt électronique des affaires, l’attribution automatique des affaires aux huissiers de justice, le suivi et la gestion électroniques des affaires du dépôt à la finalisation, ainsi que les audiences virtuelles.
Tous les acteurs du système judiciaire ont bénéficié d’une formation appropriée à cet effet, y compris les juges et les magistrats, le personnel judiciaire, les praticiens du droit, l’Autorité nationale des poursuites, le Bureau du Procureur général, la Commission de lutte contre la corruption du Zimbabwe, la police et le Service correctionnel, poursuit la même source.
Dans son discours sur l’état de la magistrature (SOJA) prononcé au début de cette année, le juge en chef Luke Malaba a déclaré que « l’efficacité est une condition sine qua none pour les prestations des tribunaux, car la justice ne doit pas être retardée ».
Il a dans ce sens déploré les difficultés d’accès à la justice auxquelles les Zimbabwéens continuent de faire face en raison de la pandémie de la Covid-19.
Pour relever les défis d’accès à la justice, M. Malaba a promis que la Commission des services judiciaires (JSC) adoptera des mesures technologiques destinées à réformer et à transformer les opérations actuelles dans le secteur de la justice.
avec MAP