Impliqué dans l’une des affaires de chantage sexuel, un professeur en sciences économiques à l’Université Hassan Ier de Settat a été condamné à deux ans de prison ferme.
Il s’agit du premier verdict prononcé dans le cadre du scandale connu sous le nom de « sexe contre bonnes notes ». Ce professeur en détention préventive a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur, violence et harcèlement sexuel, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Settat.
L’une des plaignantes a renoncé à toute poursuite judiciaire, en échange d’un dédommagement de 70.000 dirhams. Quatre autres professeurs d’université, dont deux sont en liberté provisoire, font face à de lourdes charges, notamment l’incitation à la débauche, et la discrimination fondée sur le genre.