Le thème «Convention contre la torture. Contexte et mise en oeuvre» a été au centre d’une session de formation organisée, à Laâyoune, par l’Association marocaine des femmes juges, en partenariat avec la Commission régionale des droits de l’Homme de Laâyoune-Sakia El Hamra.
Ciblant quarante cadres du ministère de la Justice, des services de sécurité, de santé et de l’administration pénitentiaire au niveau régional, cette formation a été l’occasion de mettre en lumière l’expérience marocaine à travers le mécanisme national de prévention de la torture.
L’accent a été aussi mis sur la recommandation rendue par l’Instance équité et réconciliation (IER) en 2005 en vue de l’adhésion du Maroc dans le Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Il a également été l’occasion de rappeler la loi N° 76-15 qui a élargi les attributions du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) pour inclure trois mécanismes qui ont été créés fin 2019, dont celui de prévention de la torture.