Maroc: Gare à la désobéissance en période d’urgence!

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Dans le but de freiner la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19) au Maroc, les autorités ont instauré l’état d’urgence sanitaire. Ainsi, depuis le 20 mars 2020, les Marocains ont été sommés par la force de la loi, de restreindre leurs déplacements au strict minimum, sauf pour raison valable (se rendre au travail, consulter un médecin…). Seulement voilà, il a été remarqué que l’état d’urgence sanitaire n’est pas respecté par tous les citoyens. Face à cette situation, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) se devait de réagir avec fermeté. Voici le bilan chiffré de ses interventions ville par ville. 

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Les opérations sécuritaires menées pour imposer l’état d’urgence sanitaire décrété pour enrayer la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19) ont permis l’interpellation, en l’espace de 24 heures (du 11 au 12 avril 2020), d’un grand nombre d’individus en flagrant délit d’infraction de l’état d’urgence sanitaire.

2.122 interpellations en 24 heures ! 

Ainsi, sur les 2.122 individus interpellés, dont 1.246 ont été placés en garde à vue à la disposition des enquêtes préliminaires ordonnées par les parquets compétents, alors que les autres ont été soumises aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité. Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par les pouvoirs publics, il a été procédé à l’interpellation d’un total de 28.701 individus au niveau de l’ensemble des villes du Maroc, dont 15.545 ont été déférés devant les parquets compétents après la procédure de la garde à vue, précise la DGSN.

Palmarès des villes les moins respectueuses de l’état d’urgence 

Les dites interpellations se répartissent selon les préfectures de police et la sûreté régionale et provinciale comme suit: préfecture de police de Casablanca (4.331), celle de Rabat (3.767), Kénitra (3.346), préfecture de police d’Oujda (2.904), Marrakech (2.589), préfecture de police d’Agadir (2.288), sûreté provinciale de Salé (2.050), préfecture de police de Beni Mellal (1.041), préfecture de police de Fès (994), celle de Meknès (931), préfecture de police de Tétouan (647), sûreté provinciale d’El Jadida (635), celle de Ouarzazate (597), préfecture de police de Tanger (564), préfecture de police de Settat (556), sûreté provinciale d’Errachidia (448), préfecture de police de Laâyoune (420), sûreté provinciale de Safi (261), sûreté régionale de Taza (207) et sûreté régionale d’Al Hoceima (125).

La loi doit être appliquée et respectée 

S’exprimant au Reporter au sujet du non-respect de l’état d’urgence sanitaire, le professeur de droit constitutionnel Rachid Lazrak, a affirmé que « les mesures prises par le Maroc, dont l’interdiction de la circulation des moyens de transport et le confinement à domicile des citoyens, sont tout à fait logiques compte tenu de la situation actuelle et de la propagation du Coronavirus ». Lazrak précise que les citoyens doivent se soumettre aux directives des autorités, sachant que dans de pareilles circonstances, certaines infractions et délits peuvent être considérés comme des crimes sévèrement punis par la loi ». Et notre interlocuteur de souligner que la crise sanitaire due au Covid-19 a permis aux citoyens et aux forces de l’ordre de se rapprocher davantage les uns des autres.

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), ne ménage aucun effort pour faire respecter l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le Royaume. La DGSN assure dans ce cadre, que ses  services continueront d’intensifier les opérations de contrôle au niveau de toutes les villes et de coordonner leurs interventions avec les différentes autorités publiques en vue d’imposer l’application stricte et ferme de l’état d’urgence, à même de garantir la sécurité sanitaire de l’ensemble des citoyens.

 

 

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