Les travaux du 16ème Congrès national des droits de l’Enfant se sont poursuivis, jeudi 21 novembre 2019, à Marrakech.
Lors de cette deuxième journée du Congrès, la parole a été donnée aux enfants parlementaires, représentant les différentes régions du Maroc.
Donner la parole aux jeunes
Les enfants parlementaires représentant les régions de Dakhla Oued Eddahab, Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès, entre autres, ont ainsi expliqué que dans le monde rural, certains phénomènes comme le mariage des mineurs et la déperdition scolaire persistent encore, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, pour venir à bout de ces pratiques qui nuisent à l’image du Maroc. Pour les enfants parlementaires, les responsables politiques et acteurs de la société civile doivent tout mettre en œuvre pour sensibiliser les citoyens aux questions relatives à la protection de l’enfant.
Soutien aux enfants en milieu rural
Jeudi 21 novembre 2019, les organisateurs du Congrès national des Droits de l’Enfant ont convié la presse à une visite de terrain. Effectuée à Dar Al Oumouma (Maison de maternité) d’Amezmiz à quelques kilomètres de la ville Marrakech, cette visite à permis de constater de visu, les efforts fournis au niveau local pour améliorer le quotidien des enfants et de leurs mamans. Cette structure comporte outre une salle polyvalente, une cuisine équipée, des salles d’hébergement, outre des blocs sanitaires et des dépendances administratives. Fruit d’un partenariat notamment entre l’INDH, le Conseil provincial, l’Agence de Développement Social (ADS), cette maison de maternité vise à améliorer les connaissances et les pratiques des femmes en matière de développement intégré du jeune enfant, et en matière de soins maternels et infantiles. Elle vise également à réduire la morbidité et la mortalité maternelle et prénatale.
