Le ministère de la santé a fermement dénoncé les actes d’agressions répétitifs visant le personne médical, administratif et technique opérant dans les établissements de santé.
Le ministère s’insurge contre la destruction et les dommages occasionnés à l’infrastructure et à l’équipement biomédical dont disposent les différents centres de santé du Royaume, suite à des actes « violents et irresponsables » perpétrés par certains individus accompagnant des malades, affirmant sa détermination à leur poursuivre en justice.
Le ministère dénonce d’abord l’agression d’un infirmier survenue lundi dernier aux urgences médicales de proximité à Aït Ourir, ainsi qu’un médecin spécialiste en gynécologie à l’hôpital provincial Ibn Baja à Taza, le 15 juillet, le lendemain de l’agression dont était victime une médecin interne à la salle des consultations de l’hôpital régional Hassan II à Agadir.
Le ministère déplore l’impact de ces agressions sur son personnel médical, affirmant qu’il ne ménagera aucun effort pour défendre la dignité du corps médical qui fournit de nobles prestations humanitaires et travaille parfois dans des conditions pénibles à fin de prendre en charge les malades.