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Le président séparatiste catalan a commencé, avec une heure de retard et dans la confusion mardi, son allocution devant le parlement régional où il pourrait déclarer unilatéralement l’indépendance de la Catalogne.

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Carles Puigdemont devait définir sa ligne après le référendum d’autodétermination interdit du 1er octobre au cours duquel son gouvernement assure que le « oui » l’a emporté à plus de 90%.

Il a notamment souligné la nécessité impérieuse de « réduire les tensions » dans la région et dénoncé le refus « radical » de Madrid de négocier un référendum.

Le défi lancé à l’Etat par le dirigeant de cette région au coeur de l’Europe méditerranéenne, où vivent 16% des Espagnols, reste sans précédent depuis que le pays a retrouvé la démocratie en 1977.

Les Catalans sont divisés presque à parts égales sur le sujet, mais souhaitent en majorité un référendum en bonne et due forme.

La séance devant le Parlement, placé sous haute sécurité, a commencé dans la confusion, retardée d’une heure « en raison de contacts pour une médiation internationale », selon un porte-parole du gouvernement catalan.

Le gouvernement espagnol a aussitôt insisté auprès de l’AFP qu’une médiation avec Carles Puigdemont, le leader séparatiste, n’était « pas envisageable ». Et la rumeur d’une vidéo-conférence avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a été immédiatement démentie par Bruxelles.

Ce coup de théâtre est intervenu alors que Madrid et l’Union européenne ont multiplié ces dernières heures les mises en garde contre une possible déclaration unilatérale d’indépendance.

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