Tinghir : Les populations menacées par la soif !

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Tinghir menacée par la soif ! Des associatifs locaux tirent la sonnette d’alarme : Certains villages de cette région comme Imi N’Ouarek ou encore Tighassa manquent cruellement d’eau.

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A Tinghir, ces derniers jours, la préoccupation a cédé le pas à une grande inquiétude. Selon des associatifs locaux, la région connaitrait sa sécheresse la plus grave depuis plusieurs années, notamment dans certaines localités. « La région manquent cruellement d’eau, et les populations sont menacées par la soif, surtout à Douar Imi N’Ouarek, l’une des zones les plus touchées par le déficit hydrique », déclare Abderrahmane Benameur, Vice-président de l’Association Itbirine pour le développement économique, social et sportif à Tighassa à Tinghir. Le 16 juillet, dit-il, pour éviter une catastrophe, une demande (Le Reporter en détient copie) a été faite à la région de Draa Tafilalet par l’association pour l’approvisionnement de Douar Imi N’Ouarek-Tighassa dans la commune d’Ikniouine. Selon cet associatif, la situation est grave. « Nous avons multiplié les alarmes auprès des autorités. Mais nous n’avons pas encore eu de réponse favorable à notre demande. Et pourtant, cette année, la région connait sa sécheresse la plus grave. Cette sécheresse risque d’avoir des conséquences désastreuses sur l’agriculture ainsi que la santé des habitants», précise notre interlocuteur. Aujourd’hui, poursuit ce dernier, plusieurs douars de la région sont menacés par le stress hydrique, parmi lesquels le village de Tighassa est classé dans la catégorie « extrêmement risqué ». Une localité où les premiers effets du manque d’eau ont déjà été sentis, il y a près de deux ans, tient-il à rappeler, non sans regret. « Depuis une violente explosion, survenue en novembre 2015, sur le site d’exploitation de la mine d’or de Tiouite, les populations de Tighassa ne boivent plus l’eau de leur puits. Car, suite à cet incident catastrophique, des traces de cyanure – matière utilisée pour traiter l’or, le cuivre et l’argent- ont été retrouvées dans la rivière de Tighassa (Sur 600 mètres) ainsi que dans plusieurs puits, où un seuil très supérieur au seuil de la tolérance avait été détecté dans les puits mitoyens à l’usine d’exploitation », explique Abderrahmane Benameur. Par précaution, suite à cet accident, les autorités avaient demandé aux habitants du village de ne plus boire l’eau de leur puits. Prés de deux ans maintenant, celles-là n’ont pas encore donné l’ordre aux populations de boire cette eau, assure notre source. L’inquiétude ne fait donc que croître dans la région qui manque cruellement d’eau.

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