Avec l’histoire de l’étudiant en médecine et la fusillade de Marrakech, la semaine (du 30 octobre au 5 novembre) a été bien chargée. N’oublions surtout pas les affaires un peu plus anciennes, comme celle de Merdas qui avait fait la Une des tabloïdes pendant un bon moment.
Le sujet d’aujourd’hui ne porte pas particulièrement sur ces affaires; on se concentrera plutôt sur les spéculations «infondées» des gens!
Les propos rapportés par les uns et les autres, surtout certains médias, créent une réelle polémique. La plupart du temps, cela prend une mauvaise tournure. Le fait est que ces gens-là racontent, expliquent ou encore se disent témoins des faits, alors qu’ils n’ont aucune visibilité sur la chose concernée. C’est pour cela qu’il faut toujours analyser et surtout attendre, avant de juger ou de faire un quelconque acte qui pourrait se retourner contre nous ou contre n’importe quel autre individu.
Si vous vous rappelez l’affaire Merdas, au début, tout le monde parlait d’un vol qui avait mal tourné pour, enfin, se retrouver devant un scandale conjugal. Pareil -ou presque- pour l’étudiant en médecine de l’Oasis, à Casablanca. Les médias ont parlé, dans cette affaire, de «mchermel», parce que l’étudiant avait essayé d’agresser les gens avec un couteau. Alors que ce n’était qu’une personne avec des troubles psychiques qui avait malheureusement perdu la raison, vu sa situation financière très médiocre et le stress de ses études. Finissons avec la dernière affaire qui a eu lieu dans la soirée du jeudi 2 novembre à Marrakech: la fusillade. On ne vous parlera pas des innombrables versions que l’on peut lire sur internet (mafia, règlement de compte, erreur sur la personne visée…), car vous les connaissez déjà, c’est sûr! Les faits sont encore chauds et on entendra bien d’autres versions. En tout cas, on devra attendre pour avoir la vraie version de l’histoire -ou pas-. Toutes les «fins» qui nous sont racontées ne sont pas forcément les bonnes.
A toutes ces personnes qui n’attendent que l’occasion pour créer «la zizanie»: vous pouvez écouter, lire et même donner votre avis, mais ayez au moins un grain de bon sens, pour ne pas juger prématurément. A n’importe quel moment, ça pourrait être vous, un ami ou un membre de votre famille…