Le Maroc annonce être pleinement engagé auprès de ses partenaires régionaux et internationaux afin de contribuer au renforcement de l’architecture internationale de sûreté nucléaire et être disposé à partager son expérience avec les pays frères africains.
C’est ce qu’a affirmé, lundi 9 septembre 2024 à Vienne, l’Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane (photo).
Dans une allocution à l’occasion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui se tient du 9 au 13 septembre, A. Farhane a d’abord indiqué que le Maroc, en tant qu’État partie à la Convention sur la sûreté nucléaire, cherche à améliorer continuellement la sûreté nucléaire de ses applications nucléaires pacifiques tout en renforçant la coopération avec les organismes de réglementation internationaux et régionaux.
Dans ce sens, le Diplomate a souligné l’importance du partage d’expérience à travers l’établissement de synergies entre les organismes de réglementation africains et la création de cadres de coopération solides pour renforcer les capacités nationales. Farhane a rappelé que le Maroc a accueilli en novembre dernier (2023) le Service intégré d’examen de la réglementation (IRRS) de l’AIEA, qui a reconnu la transparence du Maroc et son engagement en faveur d’une amélioration continue de la sûreté nucléaire.
L’IRRS a également mis l’accent sur les progrès significatifs réalisés par le Maroc dans l’établissement d’un cadre réglementaire efficace et cohérent pour la sûreté nucléaire et radiologique, a-t-il ajouté. Enfin, l’IRRS a reconnu les actions de promotion et de soutien du Maroc visant à renforcer la sûreté nucléaire et radiologique dans les pays de la région, a poursuivi Azzeddine Farhane.
L’Ambassadeur a précisé que le Maroc reste disposé à partager son expérience avec les pays frères africains dans l’organisation de cette mission, ainsi que dans le dialogue avec l’AIEA dans le domaine du renforcement de l’infrastructure réglementaire en matière de sûreté nucléaire et radiologique.
C’est dans ce contexte que plus de 80 participants de 20 pays africains ont pris part à diverses activités de renforcement des capacités dans le domaine de la sûreté nucléaire ou radiologique à Rabat au cours de l’année écoulée, a détaillé A. Farhane, réitérant l’engagement du Royaume à poursuivre le partage de son expérience.
Par ailleurs, le Maroc est déterminé à mettre à niveau le cadre réglementaire et à améliorer sa sûreté nucléaire et radiologique, a-t-il dit, précisant qu’au cours des deux dernières années, le Royaume a accéléré le processus de révision et de mise à jour du cadre juridique réglementaire conformément aux normes de sûreté de l’AIEA.
De plus, le Maroc a accueilli en novembre 2022 la mission d’examen de la préparation aux situations d’urgence de l’AIEA, qui a salué la base solide des dispositions mises en œuvre en matière de Préparation et réponse aux situations d’urgence (EPR) et a noté un certain nombre de pratiques louables qui vont au-delà des attentes fixées dans les normes de sûreté de l’AIEA, a conclu le diplomate.
LR