La DGAPR réfute les fausses informations relayées par certains supports médiatiques sur les équipes d’intervention dans les établissements pénitentiaires

La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a exprimé, mardi, son rejet catégorique des fausses informations relayées par certains sites électroniques et des journaux sur les équipes d’intervention dans les établissements pénitentiaires.

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Dans une mise au point parvenue à la MAP, la Délégation  »rejette de manière catégorique toutes les rumeurs visant à porter atteinte au moral de ses fonctionnaires et à affecter négativement le déroulement du travail », précisant, à ce propos, que les équipes d’intervention sont opérationnelles depuis bien des années dans l’ensemble des établissements pénitentiaires, outre le fait que l’intervention dans les situations d’urgence s’inscrit dans le cadre des missions dévolues à tous les fonctionnaires comme cela est énoncé clairement dans le statut particulier régissant le corps des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion.

La DGAPR rappelle, à cet effet, que la création et l’organisation des équipes de protection et d’intervention sont régies par le décret en date du 29 avril 2016 relatif au statut particulier des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, lequel texte fixe le nombre des membres composant lesdites équipes à hauteur de 10 % des postes budgétaires prévus et prévoit une indemnité forfaitaire pour les interventions.

La Délégation ajoute que la mise en place des équipes de protection et d’intervention s’est effectuée d’une manière progressive et par étapes, à commencer par l’édition en 2022 d’une note d’encadrement sur les modalités de sélection des membres les composant et ce, à l’issue de la décision prise énonçant que la composition desdites équipes soit réservée à des membres fixes chargés de missions essentielles dans la gestion des affaires des centres de détention et d’autres membres mobiles sélectionnés selon des critères objectifs définis par une commission centrale mixte et basés sur les propositions suggérées par les responsables des établissements pénitentiaires.

Sur ce registre, la Délégation note que les missions des membres des équipes de protection et d’intervention dans leur nouvelle mouture résident principalement dans l’encadrement des opérations d’intervention dans les situations d’urgence, dans leurs établissements d’affectation ou encore dans les autres établissements pénitentiaires sur les plans régional et national, précisant que l’affectation au sein de ces équipes repose sur le critère du mérite et que les membres les composant sont régulièrement soumis à un suivi et une évaluation de leur rendement et de leurs capacités.

 »Tout en veillant et en oeuvrant sans relâche à tirer vers le haut les conditions sociales et professionnelles de ses fonctionnaires selon les moyens disponibles jusqu’à la régularisation totale de leur situation financière par les autorités concernées, la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion restera intransigeante face aux comportements qui violent les réglementations et les dispositions juridiques en vigueur dans l’administration pénitentiaire, surtout en ce qui concerne la diffusion de fausses informations et les comportements pouvant porter atteinte à la sécurité des établissements pénitentiaires ou encore la dignité de la fonction ainsi que la réputation de l’administration et de ses fonctionnaires », conclut la mise au point.

 

avec MAP

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