Dans un pays où la diversité linguistique, raciale et religieuse a toujours constitué le ciment de l’unité et de la cohésion nationale, où la pratique du culte islamique favorise la promotion du vivre-ensemble, l’avènement du mois de Ramadan est une belle opportunité de consolider la maison Belgique, colmater certaines fissures, apparues ça et là.
Pour mettre tout cela en pratique, le rassemblement des Musulmans de Belgique (RMB) et le Conseil Européen des Ouléma Marocains veillent sur le bon déroulement des faits de ce mois sacré et ne manquent pas d’agir (accueillir des imams pour officier aux prières et animer les conférences, réunir des diplomates et des représentants des autres religions…).
La société civile, elle, est également très active lors du mois sacré. Dans chaque ville belge où est installée la communauté musulmane, les initiatives ne manquent pas. L’une des plus marquantes, durant ce mois-ci, est celle initiée par la plateforme “Cohésion Sociale” de la Fédération des Association Actives de Belgique (FEDACTIO).
Il s’agit d’un projet intitulé « IFTARONS.BE » né de la volonté de Musulmans belges souhaitant contribuer à la solidarité et la compréhension mutuelle en profitant de l’occasion que représente le repas de la rupture du jeûne. Son principe est simple : les bénévoles sont priés d’accueillir des familles, quelles que soient leurs convictions, pour partager un repas de rupture du jeûne chez eux.
En tous les cas, l’initiative aura déjà atteint son objectif, celui de jeter des passerelles entre différentes communautés.
Avec MAP
