Alors que le joueur Mesut Özil a annoncé ce dimanche sa retraite internationale suscitant l’émoi en Allemagne, la Fédération allemande de football (DFB) a rejeté lundi les accusations de racisme proférées à son encontre.
« Nous rejetons catégoriquement le fait que la DFB soit associée au racisme, eu égard à ses représentants, ses salariés, ses clubs, les performances de millions de bénévoles à la base », a indiqué la DFB, dont le président Reinhard Grindel a été vivement mis en cause par le champion du monde 2014 aux origines turques.
C’est une photo d’Özil et de son compatriote Ilkay Gündogan avec le président turc Recep Tayyip Erdogan qui a valu aux deux joueurs des critiques acerbes, surtout après l’élimination précoce des champions du monde 2014 dès la phase de groupes du Mondial-2018.
Plutôt dans la journée, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a relevé, via son porte parole, qu’elle « apprécie le joueur et son apport à l’équipe nationale » et qu’elle « respecte » la décision prise par le joueur.
Cette décision a été également saluée par des responsables turcs qui l’ont qualifié de « position honorable ».