Plusieurs sites relevant du groupe laitier français Lactalis qui, depuis plusieurs semaines, s’est trouvé propulsé au devant de l’actualité suite à la découverte de cas de contamination à la salmonelle, ont fait l’objet de perquisitions ce mercredi.
Ces perquisitions ont concerné le siège social du groupe à Laval (ouest), l’usine Celia de Craon, dans la même région, d’où sont issus les lots de laits pour bébés contenant des traces de salmonelle ainsi que trois autres sites du groupe.
Le premier groupe laitier français s’est trouvé ainsi au coeur d’un scandale sanitaire dans lequel il a reconnu avoir vendu du lait infantile contaminé à la salmonelle.
Cette crise touche aussi la grande distribution dont les principales enseignes ont admis avoir écoulé les produits malgré les rappels successifs.
Le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier a indiqué dans un entretien accordé à la presse française que l’opération de retrait du commerce des laits contaminés concerne 83 pays et porte sur 12 millions de boites, promettant l’indemnisation de « toutes les familles qui ont subi un préjudice » après la découverte de cas de contamination par la salmonelle.
Besnier s’est défendu cependant de tout manquement dans cette affaire. « A aucun moment il n’y a eu une intention de cacher les choses », a insisté le PDG du groupe Lactalis à l’encontre duquel le gouvernement français a demandé des sanctions.
A noter que les salmonelloses sont des intoxications alimentaires allant de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves. Elles sont potentiellement plus dangereuses pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.