Réforme du Conseil de Sécurité: Washington relance le débat concernant l’Afrique, mais…

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L’Ambassadrice Représentante Permanente des Etats-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield (photo), a exprimé, jeudi 12 septembre, le soutien de son pays à la création de deux sièges permanents pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité.

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«Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil» de sécurité, a indiqué la diplomate US lors d’une conférence organisée par le centre de réflexion « Council on Foreign relations », basé à New York.

Ce soutien, qui s’ajoute à celui exprimé pour des sièges permanents réclamés par le Japon, l’Allemagne et l’Inde, est déjà une bonne nouvelle, dans la mesure où un veto américain à la réforme est donc exclu. Mais l’accès au droit de veto n’est pas inclus dans ce soutien. «Nous pensons qu’étendre ce droit rendrait le Conseil plus dysfonctionnel», a déclaré l’ambassadrice.

Le Conseil de sécurité compte 15 membres: cinq permanents qui détiennent un droit de veto et dix élus pour deux ans qui représentent les différentes régions géographiques, dont trois pour l’Afrique.

Cela fait plusieurs dizaines d’années que la réforme du Conseil de sécurité est évoquée. Mais toujours sans suite. L’Afrique, qui compte plus d’1 milliard d’habitants, est le seul continent à ne pas être représentée au Conseil. Elle n’est cependant pas la seule à réclamer ce droit.

Ne parlons même pas de la compétition –voire rivalité- qui de déclare dès que cette réforme est évoquée. Réforme qui nécessiterait l’adoption puis la ratification par les deux tiers des 193 Etats membres, dont les cinq membres permanents du Conseil.

Gageons que les travaux de l’Assemblée Générale ouverts cette semaine ne résoudront pas davantage le problème.

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