Le Parlement arabe a appelé à un retour à l’accord-cadre au Soudan dans le but de rétablir la voie pacifique et parvenir à une solution politique définitive à la crise dans le pays.
Dans la Déclaration finale qui a sanctionné les travaux de sa quatrième réunion, tenue dimanche au siège de la Ligue des États arabes au Caire, le Parlement arabe a appelé à un cessez-le-feu immédiat et permanent pour épargner le sang des Soudanais, protéger leurs biens et favoriser le retour de la sécurité et de la stabilité.
Il a également mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité des territoires soudanais et de l’armée, rejetant fermement toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures soudanaises visant à prolonger la crise et à alimenter le feu de la sédition parmi le peuple.
Par ailleurs, le Parlement arabe a exhorté la communauté internationale et les donateurs à fournir rapidement toute l’assistance médicale et économique possible au Soudan pour l’aider à sortir de la situation sanitaire tragique actuelle, en particulier après que plus de la moitié des hôpitaux du Soudan ont été fermés en raison des affrontements.
Le Maroc était représenté à cette réunion par Mohamed Bakkouri, président du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, membre du caucus parlementaire du Parlement arabe et président du Comité arabe de la sécurité alimentaire, Khadija Hajjoubi (groupe parlementaire de l’Authenticité et de la modernité), députée de la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse au Parlement arabe, Mohamed Ayach (RNI), membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et Mohamed Lahmouch (MP), membre de la Commission des finances et du développement économique.
Les quatre commissions permanentes du Parlement arabe, à savoir la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale, la Commission des affaires économiques et financières, la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse, ont conclu leurs rencontres samedi.
avec MAP