Le chantier de numérisation du système de l’éducation et de la formation est un pari d’avenir nécessaire pour rendre l’éducation plus efficiente et adéquate à l’édification du capital humain national, a affirmé lundi 17 avril 2023 le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.
En réponse à une question axiale sur le « Chantier de la transformation digitale au département de l’éducation nationale » lors de la séance des questions orales à la chambre des représentants, M. Benmoussa a souligné que son département travaille sur quatre principaux axes, compte tenu de l’importance du numérique dans la transformation de l’école publique.
Le premier axe, a-t-il poursuivi, consiste à équiper les établissements scolaires et à les connecter à Internet, en les dotant d’un serveur local et d’un routeur sans fil permettant l’accès aux contenus pédagogiques numériques, même si « le débit fourni ne permet pas de réaliser un enseignement à distance avec la qualité requise ».
Le ministre a, dans ce sens, expliqué que 10.400 établissements ont été équipés de kits multimédias et que la réalisation d’un programme relatif à l’équipement des salles de classe du primaire en projecteurs DataShow et en ordinateurs portables pour les enseignants à l’intérieur des salles a été entamée.
Le deuxième axe est lié au développement des ressources numériques nécessaires pour les langues et l’enseignement des matières scientifiques qui aident les enseignants à donner des cours, alors que le troisième axe s’attarde sur la consolidation des pratiques pédagogiques et des formations, a-t-il ajouté.
Il a fait état de l’expérimentation de classes numériques dans 250 établissements collégiaux avec 30.000 élèves lors de cette année scolaire, en vue d’enseigner les matières scientifiques dans les trois niveaux.
Le ministère œuvre aussi pour le renforcement de la programmation informatique « Coding », en l’intégrant dans les cinquième et sixième niveaux de l’enseignement primaire et au tronc commun de l’enseignement secondaire qualifiant, a fait savoir M. Benmoussa.
Quant au quatrième axe, il est lié, selon le ministre, au renforcement et au développement du système « Massar » de gestion scolaire, pour y inclure de nouvelles composantes et fonctions ouvertes aux élèves, à leurs tuteurs et à tous les acteurs pédagogiques, afin d’accompagner les établissements scolaires dans la réalisation de leurs projets et d’assurer un suivi optimal des élèves et une communication avec leurs parents.
avec MAP