La biodiversité du Maroc a été au centre d’une rencontre, tenue récemment, au musée d’histoire naturelle à Vérone (nord de l’Italie), qui a mis en avant la richesse de la faune et de la flore du Royaume et les différentes infrastructures mises en place pour sa protection.

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Initiée par l’Association écologique de Francesco Zorzi, en partenariat avec les musées civiques de Vérone, cette conférence a permis de mettre en avant la diversité naturelle du Maroc, qui connaît une « phase de prospérité renforcée par une forte dynamique, notamment en matière d’infrastructures technologiques, permettant de sauvegarder et de protéger le patrimoine environnemental du pays ».

A l’heure du changement climatique, « certaines espèces demeurent tout de même menacées aussi bien au Maroc que dans le monde entier », relèvent les organisateurs, soulignant la nécessité de consolider les efforts au niveau de la région méditerranéenne pour sauver, notamment la dernière population viable d’Ibis chauve, menacée d’extinction.

Dans le monde entier, il ne reste qu’environ 500 ibis chauves sauvages vivant au sud du Maroc, et moins de 10 en Syrie. L’oiseau a été déclaré comme une des 100 espèces les plus menacées du monde.

L’Ibis chauve, en terme scientifique Geronticus eremita, est une espèce d’oiseau de la famille des threskiornithidés. Contrairement aux autres ibis qui nichent dans les arbres ou au niveau du sol dans les zones humides, il vit en colonies sur des parois rocheuses semi-arides et sur des falaises côtières.

La dernière population sauvage reproductrice au monde occupe la bande littorale atlantique du sud-ouest marocain, au niveau du Parc National Souss-Massa (PNSM) et des falaises de Tamri (commune rurale de la préfecture d’Agadir). Différentes actions de conservation ont été mises en place en faveur de cette espèce emblématique dans la région.

 

 

avec MAP

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